«La date d?une nouvelle élection présidentielle ne pourrait pas être fixée avant un mois», a déclaré à la presse M. Javier Solana, le Haut représentant pour la politique étrangère de l'UE. Il a ajouté que la loi électorale ukrainienne doit être soumise à des modifications, et cela pour éviter les erreurs du dernier scrutin qui ont coûté cher à la politique et l?économie de l?Ukraine. «Des juristes partisans de l'opposant Viktor Iouchtchenko et du Premier ministre Viktor Ianoukovitch, vainqueur contesté du second tour de la présidentielle le 21 novembre, doivent commencer à discuter de ces changements à la loi électorale dès jeudi». Pour le moment, tous les yeux sont tournés vers la Cour suprême réunie depuis lundi, et qui doit se prononcer dans les prochains jours sur la validité du résultat du scrutin du 21 novembre. L'opposition s'est déclarée optimiste après la table ronde, à laquelle ont également participé les présidents polonais Aleksander Kwasniewski et lituanien Valdas Adamkus, ainsi que le président de la Douma, Boris Gryzlov, arrivé en fin de réunion à l?issue de laquelle les deux parties (pouvoir et opposition) se sont mises d'accord pour reprendre les négociations et rejeter le recours à la force afin de régler la crise politique. L?opposition a aussi accepté de lever le siège des bâtiments administratifs.