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Criminels de légende : Tueurs en série
L?étrangleur de Boston (15e partie)
Publié dans Info Soir le 17 - 12 - 2004

Résumé de la 14e partie De Salvo fut arrêté puis relâché sous caution le 6 novembre, mais sa photo fut diffusée sur le réseau télétype de la police.
La jeune mariée, qui avait pu voir son visage, permit à la police d?établir un portrait-robot? qui rappela aux policiers de Cambridge le visage du «Mesureur», De Salvo. Ils l?arrêtèrent et le conduisirent au commissariat, où la jeune femme le reconnut immédiatement.
De Salvo fut arrêté. Il fut relâché sous caution le 6 novembre, mais sa photo fut diffusée sur le réseau télétype de la police. Les policiers reçurent alors des appels du Connecticut, du New Hampshire et de Rhode Island concernant L?Homme en vert.
La police arrêta de nouveau De Salvo et ses victimes vinrent l?identifier. Il était mortifié que son épouse le voit avec des menottes, mais celle-ci ne fut pas surprise. Albert de Salvo était obsédé par le sexe. Aucune femme ne pouvait le satisfaire. L?Homme en Vert avait ainsi agressé quatre femmes le 6 mai 1964 entre 9h et 14h, dans différentes villes du Connecticut.
L?épouse de De Salvo lui demanda d?être honnête, d?admettre la vérité et de ne rien cacher. Il admit être entré dans près de 400 appartements et avoir commis plusieurs viols. Il avait agressé plus de 300 femmes dans quatre états différents. Il est difficile de savoir si ces chiffres sont ou non exagérés, mais nombre d?agressions n?ont pas été déclarées à la police et les femmes qui ont eu le courage de le faire n?ont parfois pas admis tout ce que De Salvo leur avait fait.
«Si vous connaissiez toute l?histoire, vous ne la croiriez pas», dit De Salvo à l?un des policiers. «ça va venir. Vous allez trouver.» Il répéta ensuite cette allusion au juge Pecce, qui n?y prêta pas attention.
Peu avant de passer en jugement, en novembre 1964, il annonça à son avocat, Jon Asgiersson, qu?il voulait lui «raconter quelque chose d?énorme». Il lui affirma être l?étrangleur de Boston, mais son avocat ne le prit pas au sérieux. De Salvo fut envoyé en observation à l?hôpital d?état de Bridgewater, qui n?a d?hôpital que le nom : c?est une prison abritant 2 000 détenus et qui n?accueille pas de personnel spécialisé. En dehors du directeur, «il n?y avait pas un seul médecin psychiatre authentique dans l?hôpital et il n?y avait pas non plus un seul psychologue ayant son doctorat» (cf. le Docteur Brussels).
En décembre 1964, le Dr Ames Robey, directeur médical de Bridgewater (et seul véritable psychiatre de l?établissement), adressa un rapport au juge indiquant que De Salvo souffrait «d?un désordre de la personnalité sociopathique, d?une déviation sexuelle, avec des tendances modérées à la schizophrénie et à la dépression». Il le considérait toutefois comme «compétent» pour suivre son procès et De Salvo fut transféré à la prison d?East Cambridge. Il ne s?intéressa pas vraiment aux insinuations de De Salvo concernant ses «autres crimes» et «autres choses». (à suivre...)


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