En remontant le temps, on s?aperçoit que le volley-ball est la discipline la plus titrée des sports collectifs derrière, bien sûr, le handball. On se rappelle merveilleusement ces moments euphoriques que nous avait fait vivre cette bande de jeunes combatifs à souhait pour arracher le premier trophée africain des nations (1991) face à l?ogre égyptien et, de surcroît, au... Caire. Les Tizi Oualou, Gherzouli, Tellouche, Rabia, Bencherif, Bernaoui et les autres nous ont fait vibrer à plusieurs reprises et avec la sélection nationale et avec leurs clubs respectifs. Il faut se rappeler aussi que cette EN, qui nous avait charmé, avait déjà à son actif plusieurs exploits à l?échelle continentale. Une 3e place en juniors pour une première participation relève de la satisfaction. Puis deux sacres dans les finales de 1986 et 1988 pour asseoir une suprématie chez les jeunes synonymes d?une très bonne relève. Un autre titre de champion en 1994 puis c?est la dégringolade. Rien n?a été fait pour retrouver le véritable niveau de cette équipe «juniors». La cassure est donc consommée. Les véritables connaisseurs de la discipline avaient présagé cette décadence de l?EN «seniors» qui s?est donc répercutée sur les résultats et le standing du volley-ball algérien. Il faut se remettre alors au travail au niveau des jeunes pour pouvoir assurer une bonne relève, seul gage de réussite.