C?est le FMI qui le dit. Le taux de chômage en Algérie devrait rester élevé. Selon les estimations de l?institution de Bretton-Woods, ce risque est motivé essentiellement par le ralentissement de la croissance du Produit intérieur brut (PIB) qui a reculé à 5,5% en 2004 contre 7% en 2003 et ce en raison du ralentissement de l'expansion du secteur des hydrocarbures et après une récolte exceptionnelle en 2003. Dans son rapport 2004 sur l'économie algérienne publié, hier, vendredi, le FMI a, en dépit de cet accroc de taille, invité Alger à profiter de l?actuel climat économique favorable, dû en grande partie à la hausse des prix du brut, pour consolider la stabilité macroéconomique du pays et réduire considérablement le chômage. «Les administrateurs du fonds ont invité les autorités à saisir l'occasion fournie par l'actuel climat économique favorable et l'amélioration de la sécurité pour consolider la stabilité macroéconomique, soutenir une croissance économique élevée et réduire considérablement le chômage», selon les termes d?un communiqué du fonds qui relève au passage que «le ratio de la dette extérieure par rapport au PIB devrait avoir reculé à 25% en 2004 contre encore 35% en 2003 et ce après remboursement de près de 900 millions de dollars à la Banque africaine de développement et à l?Arabie saoudite». Dans ce même rapport, il est signalé que «la flambée des prix du brut sur les marchés internationaux a renforcé la position financière de l'Algérie, lui permettant d'augmenter encore l'excédent de sa balance des comptes courants extérieurs, malgré une hausse importante des importations».