Résumé de la 4e partie Un enfant étant décédé au village, Fatima, la sorcière, décide d?agir. Objectif : fabriquer, avec le mort, le sortilège qui permettra aux femmes d?annihiler la volonté de leurs époux et de les dominer ! Deux jeunes hommes, appelés du service militaire, rentrent chez eux. Comme leur train a eu du retard et, qu?en ville, ils n?ont pas trouvé de taxi pour les conduire au village, ils sont montés à pied. De toute façon, ils sont habitués aux longues marches et la fraîcheur de la nuit les repose des chaleurs de ces journées caniculaires du mois de juillet. L?un d?eux aperçoit une pâle lueur, au loin. ? Il y a des gens là-bas, dit-il, ? Tu plaisantes, dit son camarade, là-bas, c?est le cimetière ! ? Tu en es sûr, ? Quoi, tu ne reconnais plus le cimetière, Mais il aperçoit à son tour la lueur vacillante ; ? Mais c?est vrai qu?il y a quelqu?un au cimetière ! Son compagnon pâlit ; ?Tu crois que? Son camarade rit. ? Quoi ! tu ne crois pas aux fantômes ? Moi, je vais aller voir de quoi il s?agit ! Suis-moi ou alors attends moi là ! Il laisse son camarade troublé et va dans la direction de la lueur. Quelques instants après, il revient, épouvanté. ? Qu?as-tu ? lui demande son compagnon, prêt à s?enfuir ? C?est horrible, répond le jeune homme ? Des? des revenants ? dit en tremblant son ami ? Non, des sorcières ! Et il lui décrit ce qu?il a vu : des femmes, parmi lesquelles il a reconnu Fatima, la «guérisseuse» du village, sont en train de déterrer un mort, d?autres préparent une terrine pour on ne sait quelle cuisine infernale. ? Le poste de gendarmerie n?est pas loin d?ici, il faut s?y rendre sans tarder. Les deux jeunes hommes changent donc de direction. Ils informent les gendarmes de ce qu?ils ont vu puis rentrent au village où ils donnent l?alerte. Quelques instants après, des lumières vives ? celles de puissants projecteurs ? éclairent le cimetière. La scène est insoutenable : trois femmes tiennent un cadavre d?enfant, tandis que d?autres roulent, avec les mains de la pauvre dépouille, de la semoule dans une terrine ; ? Halte ! Les femmes lâchent le cadavre et la terrine et tentent de s?enfuir, mais elles sont vite rattrapées. Au village c?est à la fois la consternation et la condamnation générales. Les criminelles sont arrêtées et placées sous mandat de dépôt. Les époux des mises en cause les répudient immédiatement. Elles seront condamnées à des peines de prison. Fatima, l?instigatrice, écopant de la plus lourde. Au village, tout le monde souhaite qu?elle meure dans sa cellule et qu?elle ne revienne plus sur les lieux qu?elle a souillés.