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Une ville, une histoire
Baba Aroudj, maître d?Alger (5e partie)
Publié dans Info Soir le 23 - 05 - 2005

Résumé de la 4e partie Aroudj essaie de reprendre Béjaïa aux Espagnols, mais il échoue ; il perd même un bras au cours de la bataille et, plus tard, sa flotte, attaquée par des navires gênois commandés par Andrès Doria.
Après le désastre, Kheïr Eddine, redoutant la colère de Aroudj, ne va pas à Tunis, mais se rend dans l?île de Djerba où il entreprend de faire construire trois navires pour remplacer ceux qui ont été détruits. Au début, Aroudj, irrité contre son cadet, lui pardonne sa défaite. Il va même lui envoyer des hommes pour l?aider dans la reconstruction des navires.
En 1513, la flotte de Aroudj est presque entièrement reconstituée. Kheïr Eddine laisse son frère, Ishaq, à Djerba pour poursuivre la construction des navires, et reprend la course. Aroudj, remis de son amputation, va à Djerba où il va passer quelques mois. Il brûle, tout estropié qu?il est, de reprendre la mer.
Au cours de l?été 1514, il veut, de nouveau, arracher Béjaïa aux Espagnols.
Le roi de la ville conquise descend des montagnes, où il s?est réfugié, lui apporte des renforts ainsi que des vivres. Il arrive devant Béjaïa, prend la tour qui garde la ville, contraignant les Espagnols à se réfugier dans la ville. Aroudj se heurte à une grande résistance et ne parvient pas, comme il le pensait, à prendre la ville du premier coup. Il l?assiégera durant plusieurs jours sans que la résistance de l?ennemi faiblisse. Et voilà que les Espagnols reçoivent des renforts du roi d?Espagne. Aroudj subit des pertes et doit se retirer pour la deuxième fois.
Selon le chroniqueur espagnol, Diego de Haëdo, le Turc aurait été lâché par les hommes de Abderrahmane El-Hafsi, le roi de Béjaïa : ceux-ci étaient pour la plupart des paysans et comme les premières pluies d?automne commençaient à tomber, ils voulaient retourner chez eux pour les labours. Quoi qu?il en soit, cette année-là, en dépit des efforts consentis, Béjaïa ne fut pas libérée.
Aroudj pense d?abord retourner à Tunis mais il change d?avis et opte pour un autre port, non loin de Béjaïa : Jijel. C?est une petite ville, mais son port est bien protégé et ses habitants, qui connaissent la réputation du Turc, l?accueillent chaleureusement.
Il va donc passer l?automne et l?hiver à Jijel. Mais comme la sécheresse sévit dans la région, la population connaît la famine. Aroudj décide alors de reprendre la mer dans l?espoir de rencontrer quelque navire ennemi transportant des céréales. La chance va être de son côté puisque, en quelques jours seulement, il parvient à enlever trois vaisseaux qui transportaient des céréales de Sicile vers l?Espagne.
La flotte retourne triomphante à Jijel. «Qu?on distribue le blé à la population !», ordonne Aroudj.
Ce geste de générosité va droit au c?ur des habitants qui souffraient beaucoup de la faim. Il vaut aussi à son auteur l?admiration et le respect de tous. C?est tout naturellement qu?ils le prennent pour roi.
Cette année-là, Aroudj va faire la guerre au roi de Koukou dont la capitale se trouvait au c?ur du Djurdjura et dont il redoutait les ambitions. Il parvient à le battre et même à le tuer. Mais il ne pousse pas plus loin son avantage ; il n?essaye pas de conquérir la montagne.
En fait, le destin va l?appeler ailleurs. En ce début de l?année 1516, les habitants d?Alger, lassés de la menace que les Espagnols font peser sur leur ville, l?appellent à leur secours. (à suivre...)


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