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Au coin de la cheminée
Aladdin et la lampe merveilleuse (45e partie)
Publié dans Info Soir le 29 - 05 - 2005

Résumé de la 44e partie Dès que la mère d'Aladdin fut sortie pour aller aux provisions, Aladdin prit la lampe et il la frotta : dans l'instant, le génie se présenta devant lui.
Sans attendre la réponse de sa mère, Aladdin ouvrit la porte sur la rue et il fit défiler successivement tous ces esclaves, en faisant toujours marcher un esclave blanc suivi d'un esclave noir, chargé d'un bassin d'or sur la tête, et ainsi jusqu'au dernier, et, après que sa mère fut sortie en suivant le dernier esclave noir, il ferma la porte, et il demeura tranquillement dans sa chambre, avec l'espérance que le sultan, après ce présent tel qu'il l'avait demandé, voudrait bien le recevoir enfin pour son gendre.
Le premier esclave blanc qui était sorti de la maison d'Aladdin avait fait arrêter tous les passants qui l'aperçurent et, avant que les quatre-vingts esclaves, entremêlés de blancs et de noirs, eussent achevé de sortir, la rue se trouva pleine d'une grande foule de peuple qui accourait de toutes parts pour voir un spectacle si magnifique et si extraordinaire. L'habillement de chaque esclave était si riche en étoffes et en pierreries que les meilleurs connaisseurs ne crurent pas se tromper en faisant monter chaque habit à plus d'un million. La grande propreté, l?ajustement bien entendu de chaque habillement, la bonne grâce, le bel air, la taille uniforme et avantageuse de chaque esclave, leur marche grave à une distance égale les uns des autres, avec l'éclat des pierreries d'une grosseur excessive enchâssées autour de leurs ceintures d'or massif dans une belle symétrie, et les enseignes aussi de pierreries attachées à leurs bonnets qui étaient d?un goût tout particulier, mirent toute cette foule de spectateurs dans une admiration si grande qu'ils ne pouvaient se lasser de les regarder et de les suivre des yeux aussi loin qu'il leur était possible. Mais les rues étaient tellement bordées de peuple que chacun était contraint de rester dans la place où il se trouvait.
Comme il fallait passer par plusieurs rues pour arriver au palais, cela fit qu'une bonne partie le la ville, gens de toutes sortes d'états et de conditions, furent témoins d'une pompe si ravissante. Le premier des quatre-vingts esclaves arriva à la porte de la première cour du palais ; et les portiers, qui s'étaient mis en haie dès qu'ils s'étaient aperçus que cette file merveilleuse approchait, le prirent pour un roi tant il était richement et magnifiquement habillé ; ils s'avancèrent pour lui baiser le bas de la robe ; mais l'esclave, instruit par le génie, les arrêta et il leur dit gravement : «Nous ne sommes que des esclaves ; notre maître paraîtra quand il en sera temps.»
Le premier esclave, suivi de tous les autres, avança jusqu'à la seconde cour, qui était très spacieuse, et où la maison du sultan était rangée pendant la séance du divan. Les officiers, à la tête de chaque troupe, étaient d'une grande magnificence ; mais elle fut effacée à la présence des quatre-vingts esclaves porteurs du présent d'Aladdin et qui en faisaient eux-mêmes partie. Rien ne parut si beau ni si épatant dans toute la maison du sultan ; et tout le brillant des seigneurs de sa cour qui l'environnaient n'était rien en comparaison de ce qui se présentait alors à la vue. (à suivre...)


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