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Une ville, une histoire
La légende du Rummel (2e partie)
Publié dans Info Soir le 31 - 05 - 2005

Résumé de la 1re partie Constantine est entourée par le canyon du Rummel dont le lit ondule dans un ravin profond, pareil, comme on l?a souvent dit, à un serpent qui s?enroule au pied de la ville?
Avant Constantine, avant Cirta même, pourtant vieille de plusieurs millénaires, le rocher portait un château que l?on pouvait voir de loin, comme un nid d?aigle. Ce château avait été construit par un roi d?une force extraordinaire, djinn ou sorcier, qui commandait à toute la région. Les gens tremblaient de peur devant lui et exécutaient promptement ses ordres. Autrement, il se mettait dans de grandes colères qui faisaient trembler les murs du château.
Ce roi avait une épouse et des filles d?une grande beauté. Comme il redoutait qu?on les enlève ou qu?elles commettent l?immoralité, il les enfermait dans un appartement du palais, leur interdisant de sortir. Aucun homme, jeune ou adulte, n?avait le droit de les approcher. Malheur à celui qui, s?égarant dans les couloirs, passait à proximité de leur porte. Il était aussitôt pris et jeté en prison, une prison qui se trouvait dans les sous-sols du palais, creusée dans la roche. De soldats patrouillaient régulièrement dans les couloirs et le roi, lui-même, faisait, de temps à autre, des inspections.
Les filles, au nombre de quatre, ne manquaient de rien. Elles avaient sous leurs ordres une foule de servantes. On les lavait quotidiennement, on les peignait, on les habillait, on les nourrissait? Elles avaient les plus belles robes et les plus belles parures, des glaces où elles pouvaient se mirer à longueur de journée. Des oiseaux, enfermés dans de grandes cages, chantaient pour elles les plus belles chansons ; leurs balcons étaient pleins de fleurs qui exhalaient des odeurs enivrantes. Mais les quatre princesses n?avaient cure de tout ce luxe et toute cette beauté. «Ah, que je voudrais sortir, gambader sur les rochers !
? Et moi, je voudrais m?asseoir sur les rochers et rêver? Il doit être bon de humer l?air du dehors, de se laisser bercer par le vent !
? Moi je voudrais courir derrière les chèvres qui paissent sur les roches !
? Et moi, je voudrais seulement me retrouver dehors, voir les gens aller et venir, voir ce qu?ils font, écouter ce qu?ils disent.»
Les quatre filles soupiraient et disaient : «Hélas, tout cela nous est interdit par notre père !»
Les gouvernantes et les nourrices sont effrayées par ces propos : «Chut, votre père pourrait passer par là et vous entendre parler de la sorte ! Il vous châtierait, et nous avec vous !
? Hélas, répondent les filles, vous au moins, vous pouvez sortir, voir d?autres gens ! Nous, nous sommes enfermées dans ces appartements? Et depuis l?enfance ! Nous ne connaissons rien du monde ni des gens !
? Si votre père agit de la sorte, c?est parce qu?il vous aime et ne voudrait pas qu?il vous arrivât quelque chose de fâcheux !
? Il nous prive injustement de notre liberté !»
Les gouvernantes, effrayées, tendent l?oreille. Il leur semble entendre un bruit de pas. «De grâce, taisez-vous !»
Les filles se mettent à pleurer doucement. (à suivre...)


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