Tournage Le premier tour de manivelle de Babor Dzaïr de Merzak Allouache a été donné dimanche soir sur le pont du ferry «Tarek Ibn Ziad», amarré au port d'Alger. En 23 épisodes, le feuilleton raconte, dans un style comique, l'histoire d'un groupe de personnes qui se sont rencontrées par hasard sur le bateau «Tarek Ibn Ziad», au cours d'un voyage Marseille-Alger. Connu beaucoup plus pour ses films cinématographiques, le réalisateur Merzak Allouache, qui tente, pour la première fois, une expérience dans le feuilleton, affirme que cette ?uvre ne «diffère pas de sa méthode de travail, notamment du point de vue technique et matériel de tournage». Le réalisateur a indiqué avoir confié la direction du tournage à Allel Yahiaoui, l'un des plus grands spécialistes du tournage du cinéma algérien, ajoutant que ce dernier a travaillé avec les plus grands réalisateurs, dont Chouikh qu'il a rencontré lors du tournage du film Le hameau des femmes (inédit). Pour sa part, M. Yahiaoui s'est dit heureux de «travailler avec Merzak Allouache, connu pour son sérieux et sa compétence», précisant qu'il a dû reporter son travail dans un film marocain pour se consacrer au tournage de ce film, qui débutera officiellement le 2 juin. Ce feuilleton est l'occasion pour Allouache de travailler avec, a-t-il dit, une pléiade de stars du cinéma et du petit écran, notamment Biyouna, Nawel Zaater, Bakhta du trio Amdjad, qui a déjà travaillé avec le réalisateur dans Beb El-Web, Boualam Bennani, un fidèle de Allouache qu'on a vu dans plusieurs de ses films, dont le célèbre Omar gatlatou, Larbi Zekal, Fouzi Saïchi et Salah Ougrout, alias Souileh. La chanteuse Amel Wahbi fait, elle aussi, partie du casting. Indiquant que ce feuilleton sera diffusé durant le ramadan 2005, le réalisateur espère «une relance de la production pour que la diffusion de telles ?uvres ne se limite pas au ramadan et permettre ainsi au téléspectateur de voir des films algériens tout au long de l'année». Déplorant le fait que beaucoup d'Algériens à travers le pays n'aient pas pu voir ses dernières productions en raison du manque d'infrastructures, Allouache a indiqué avoir opté, cette fois, pour un feuilleton télévisé pour, justement, toucher un plus grand public. Ce feuilleton est, d'ailleurs, le premier que Allouache réalise pour la télévision, son travail avec cette dernière s'étant limité à une émission remontant à une quinzaine d'années, intitulée «Qabsa chema».