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Entretien avec Amor Dris Dokman
Un parcours et des expériences
Publié dans Info Soir le 10 - 09 - 2003

Sensibilité L?artiste est le reflet de la société, l?image de ce qui l?entoure.
Il a quelque chose à dire, un message à véhiculer.
Infosoir : Comment avez-vous fait vos débuts ?
Amor Dris Dokman : Je dessinais surtout les visages et les yeux. C?est mon professeur de français au collège qui m?a encouragé à faire autre chose que ce que j?avais l?habitude de faire. Lorsque mes amis ou mes proches avaient besoin d?un dessin ou d?une reproduction, c?est à moi qu?ils s?adressaient. J?ai fait enfin une formation d?une année à l?Ecole des beaux-arts, puis deux années dans une école privée et j?ai fait aussi deux années de formation en tant que professeur d?arts plastiques.
Et ensuite?
Au départ, je m?inspirais des écoles classiques et des peintres orientalistes. Je faisais beaucoup de reproductions. Puis, à un certain un moment, j?ai rencontré une personne versée dans le monde des arts plastiques qui m?a conseillé de faire ce que je ressentais, et là il y a eu le déclic. J?ai montré ce que je faisais en parallèle et que je n?osais pas montrer parce que j?avais peur de la réaction des gens. Et c?est à partir de là que j?ai commencé à faire ce que je sentais, une recherche sur soi et sur mon propre «style».
Votre travail diffère de celui qu?on a l?habitude de voir?
Les gens me disent que j?ai quelque chose de très différent par rapport aux autres. Quand on voit mon travail, on ne le trouve pas sur le marché. Il n?est pas classique. C?est un travail très spécial et qui se remarque. L?observateur regarde, part puis revient pour regarder une fois encore. Il est un peu dérangé, dérouté, il se pose des questions, cherche à comprendre. Il trouve que mon travail relève du nouveau.
Comment définissez-vous votre style ?
Je ne saurais le définir. Tout ce que je sais, c?est que je fais ce que je ressens. C?est à travers des sujets qui me touchent et que je vis, que je vois à travers ma société, à travers les malheurs et les bonheurs. Ça vient du c?ur et ça monte au cerveau puis ça donne quelque chose.
Dans quel genre inscrivez-vous votre peinture ?
Il y a une part de figuratif, mais c?est surtout de la peinture contemporaine, parce que le figuratif n?est pas traité d?une façon très normale. Il y a toujours une composition, un montage, des trucs en relief, en fusionnant des matières différentes, du plastique, du verre, des morceaux de bois, de la toile, des fils?
Parlez-nous de votre dernière exposition.
C?était une exposition tenue à Toulouse. L?association des arts Saint-Cyprien nous avait invités. On a marqué la ville de Toulouse par notre travail et notre diversité, et la réaction des Toulousains a été positive, ils ne s?attendaient pas à rencontrer des artistes algériens qui font ce style de travail. Il s?attendait à voir les palmiers, les dunes... Ils étaient très étonnés et en même temps très heureux de découvrir ce genre de travail. Ils ont d?ailleurs formulé le souhait de renouveler pareilles rencontres.
Nous aimerions qu?ils soient invités ici, dans notre pays, pour qu?il y ait un pont entre deux cultures différentes. C?est à partir de la confrontation des rencontres qu?il y a enrichissement.
Quels sont vos projets ?
Je suis sur une prochaine exposition sur le thème de la danse, une recherche assez spéciale sur le mouvement du corps, de l?espace, de l?esprit. Sur ce qui donne plaisir à l?esprit et à l?âme, mais aussi au corps que la danse entretient.


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