Episode Cette partie est consacrée uniquement à l?équipe nationale en mettant en exergue les raisons qui ont fait que les Fennecs n?arrivent pas à décoller. L?instabilité a eu raison des résultats de l?EN Seuls Kermali et Ighil ont pu diriger la sélection nationale durant deux années. Tous les autres staffs ont vu leur période écourtée et donc leur travail inachevé. Pendant et juste après l?euphorie de la CAN-2004, M. Raouraoua, le président de la FAF, avait promis d?engager un grand sélectionneur à la tête de l?équipe nationale dont la mission essentielle serait de qualifier les Verts à la phase de la Coupe du monde-2006 en Allemagne. L?opinion avait alors commencé à scruter l?horizon pour connaître le nom de celui qui valorisera l?équipe née lors de la CAN et qui perpétuera le rêve et la passion qui l?ont entourée pendant le séjour tunisien. Après une tournée menée dans le plus grand secret et l?excitation de la presse faite autour de plusieurs noms de techniciens (Stambouli, Baup, Stephan, Menotti, Angel Marcos, Perrin, Bianchi, ?), c?est le Belge Robert Waseige qui décrochera les faveurs de la FAF à la grande déception de l?opinion. La FAF avancera ses arguments concernant ce choix : le temps pressait et tous les meilleurs techniciens étaient en poste. Elle ne tarira pas d?éloges pour l?entraîneur belge sauf que la démarche qui l?a amené aux portes des Verts rappelle un peu celle de Leekens dont les Algériens ne gardent pas pour autant un grand souvenir (six mois pour un seul match officiel et une bagatelle d?euros transférée sur son compte en Belgique). Par ailleurs, il faut reconnaître que Waseige n?est pas celui que les Algériens attendaient vraiment d?autant qu?il était à la tête d?une modeste équipe de Charleroi qui lutte contre la relégation. Aujourd?hui qu?il est limogé par ce même club qu?il n?a pas pu sauver du purgatoire, son arrivée à la tête de la sélection est moins désirée.