Avancée n Le relèvement du niveau des crédits, porté à dix millions de dinars, la levée de l?exigence des hypothèques et la mise en place du fonds de garantie des crédits sont autant de nouvelles facilités introduites au dispositif. Le dispositif de création de microentreprises, parrainé par l?Agence nationale de soutien à l?emploi des jeunes (Ansej), a valu depuis son lancement dans la wilaya de Béjaïa un investissement global, cumulant les divers apports, de l?ordre de six milliards de dinars, selon l?antenne locale de cette agence. Ces crédits, dont 1,6 milliard de dinars, accordés à titre de prêts non rémunérés, ont permis la création de 3 700 unités économiques qui ont généré un portefeuille de 9 600 emplois, a souligné la même source, Il y a lieu de préciser que, selon les responsables, ce dispositif, qui connaît un franc succès chez les jeunes, a donné lieu à un flux de dépôt de dossiers, estimé à 10 100 demandes et représentant un gisement de 9 600 autres emplois. Le relèvement du niveau des crédits, porté à dix millions de dinars, a été mis en application depuis le début de l?année 2005. La levée de l?exigence des hypothèques et la mise en place du fonds de garantie des crédits sont autant de nouvelles facilités introduites au dispositif par l?antenne de Béjaïa qui a traité 772 nouvelles candidatures, dont 281 ont reçu leur accord bancaire et entamé la réalisation de leur projet. A la clé de cette nouvelle vague, il est attendu 856 emplois, indique un bilan arrêté au terme du mois d?août dernier. L?engouement pour la formule est patent, certes, par l?ampleur et les avantages des aides, mais aussi par l?impact de la réussite des premiers flux de candidats. Selon la même source, en attendant les conclusions de l?étude nationale d?évaluation engagée dans ce contexte, le nombre d?échecs reste en effet «absolument marginal et insignifiant». En fait, la réussite, souligne-t-on, est telle que plusieurs microentreprises sont revenues frapper à la porte de l?Ansej pour solliciter, aux fins d?extension, des crédits supplémentaires. Nombre d?entre elles ne visent rien de moins qu?à passer à l?aventure de la PME / PMI.