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Une ville, une histoire
Tin Hinan, reine du désert (7e partie)
Publié dans Info Soir le 24 - 11 - 2005

Résumé de la 6e partie n En 1925, une mission franco-américaine, conduite par le comte de Prorok et M. Reygasse, explore le Hoggar. Le tombeau de Tin Hinan va être, pour la première fois, l?objet d?une fouille.
Les fouilles, en dégageant l?amas de pierres qui recouvre le mausolée, vont révéler l?existence de nombreuses salles souterraines construites en pierres sèches. Leur plan n?est pas régulier et seules quelques-unes communiquent entre elles.
Les fouilles de 1925 ne vont porter que sur une pièce, qui reçoit le numéro 1 ; les archéologues, sur indication des populations locales, pensent qu?il s?agit de la chambre funéraire de Tin Hinan.
La salle se trouve à l?angle sud-ouest du mausolée et mesure un peu plus de 5 mètres de long sur 4 mètres de large. Le sol est revêtu d?un enduit d?argile et de végétaux, qui recouvre une couche de cailloutis d?une épaisseur de 40 centimètres.
Cette couche cache une fosse, recouverte de grands blocs de pierre de 1,20 à 2 mètres de long sur 0,80 mètre de large. Il s?agit, conformément à la tradition funéraire des Berbères du Maghreb et du Sahara, de dalles funéraires qui recouvrent la fosse où est déposée la dépouille du défunt.
Cette forme d?ensevelissement, appelé localement bazina, qui remonte à la préhistoire, a subsisté jusque de nos jours !
Les dalles, très grandes et très lourdes, ont dû nécessiter, pour leur transport, de grands efforts, puisqu?il faut traverser plusieurs chambres avant de parvenir à la chambre funéraire : on a pu les acheminer par les pièces qui communiquent entre elles, mais on peut supposer aussi que les autres pièces, qui forment le monument, n?ont été édifiées qu?après la construction de la chambre funéraire, c'est-à-dire après l?enterrement du mort auquel est destiné le mausolée.
L?archéologue français de la mission, M. Reygasse, est absent quand les dalles sont découvertes. On l?envoie aussitôt chercher. «Nous avons trouvé la chambre funéraire», lui annonce-t-on.
Les ouvriers touareg, qui travaillent sur le site, sont renvoyés, comme si on ne voulait pas qu?ils assistent à la découverte de la dépouille de leur reine vénérée.
C?est le guide de la mission, le lieutenant Chapuis, qui donne le premier coup de pioche.
Les dalles dégagées, la fosse apparaît. Elle est longue de 2,50 mètres, haute de 1,50 mètre et large de 1,40 mètre. On jette un coup d??il dans le réduit. C?est sombre et il est difficile de voir ce qui s?y trouve, mais le comte de Prorok s?écrie : «Elle est là !»
Elle, c?est la reine du Hoggar. Mais en fait, on n?aperçoit encore qu?un squelette et personne ne peut dire de qui il s?agit. Est-ce la Tin Hinan dont parlent les Touareg ? Ou bien, comme le pense le comte de Prorok, les restes d?un Atlante, habitant de l?Atlantide, le fabuleux continent disparu, que certains chercheurs situent au c?ur du Sahara ? (à suivre...)


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