Les pouvoirs publics mettent résolument le paquet sur le dessalement de l'eau de mer, s'étant avéré l'unique solution pouvant garantir une sécurité à long terme quant à l?alimentation en eau potable. L?Etat a décidé de recourir aux ressources non conventionnelles pour sécuriser l?alimentation en eau potable des populations des zones grosses consommatrices et particulièrement exposées aux conséquences de la sécheresse qui affecte les eaux de surface et réduit les occasions de reconstitution des nappes pour les eaux souterraines. Le recours systématique et à grande échelle à l?eau de mer est vite apparu comme une solution incontournable. Plus d?une vingtaine de stations «monoblocs» ont ainsi été installées dans les wilayas d?Alger, Boumerdès, Tizi Ouzou, Tlemcen et Skikda. Leur mise en service a commencé progressivement depuis l?été 2003. Les résultats sont probants et la détermination des responsables est renforcée quant à la nécessité de mettre en place, à moyen terme, une véritable industrie de dessalement de l?eau de mer et de la déminéralisation des eaux saumâtres. S?agissant d?un investissement lourd, le problème reste le financement du projet. La recherche de partenaires étrangers prêts à s?engager dans des formules de financement mutuellement avantageuses a fini par s?imposer et des associations ont été trouvées grâce à l?intervention en force de Sonatrach, de Sonelgaz et de l?ADE.