Défi Doter le pays de stations d?épuration et de grandes unités de dessalement d?eau de mer sont les axes directeurs du développement des ressources hydriques. Devenu aujourd?hui une priorité pour les pouvoirs algériens, le secteur de l?eau fait l?objet d?une attention particulière. La multiplication des appels en direction de l?investisseur étranger, les facilités et les possibilités de partenariat pour la gestion et la distribution de l?eau sont-elles la preuve mise en avant. Le gouvernement a, d?ailleurs, mis en ?uvre une stratégie de développement dans le domaine de l?eau qui s?appuie sur un certain nombre d?éléments qui, pour être réalisés, nécessitent un savoir-faire, en équipement, en investissement et en coopération. D?où la pertinence de l?organisation de ce salon qui se tiendra jusqu?au 23 du mois en cours, et permettra de regrouper 200 professionnels de l?eau. C?est à cet effet que le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, a inauguré, hier, au Palais des expositions, le premier Salon international des équipements et services de l?eau. Cette rencontre intervient avec la réunion des directeurs de l?hydraulique des 48 wilayas du pays sur justement le développement des ressources hydriques. Dans ce contexte, caractérisé par une activité intense liée à l?eau, le ministre dira que le son développement «s?appuie sur une large utilisation des eaux usées épurées et aussi le recours au dessalement d?eau de mer». Selon M. Sellal, cette dernière solution est devenue «inéluctable». Ainsi, pour sécuriser définitivement les grands centres urbains de la zone côtière et garantir aux populations une alimentation en eau potable pérenne à l?horizon 2009, «douze grandes unités de dessalement, totalisant une capacité de production de plus de un million de mètres cubes par jour, seront réalisées», a-t-il annoncé. La détermination du département de Sellal ne s?arrête pas à ce niveau. En effet, et afin de protéger les ressources hydriques, il est prévu de doter les villes dépassant 100 000 habitants «de stations d?épuration, et d?envisager une utilisation large des eaux usées épurées dans l?irrigation et dans l?industrie». Parmi les présents à ce Salon, il convient de citer les principaux opérateurs, fournisseurs d?équipements et prestataires de service étrangers dans le domaine du traitement de l?eau et des eaux usées, de la distribution et de l?analyse (mesure et contrôle) de l?eau. Au total 200 exposants Ils sont répartis sur une surface de 4 000 m2. 40 % de sociétés nationales et 60 % de sociétés étrangères sont présentes. Pas moins de 14 nationalités. Une présence remarquée de la France avec 67 sociétés, 11 pour l?Italie, 15 pour l?Espagne et 5 pour le Canada.