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Histoires vraies
Un cas unique (2e partie)
Publié dans Info Soir le 29 - 11 - 2005

Résumé de la 1re partie n En 1958, Joseph Bielski, le pilote le plus décoré de la RAF, encourt la peine capitale pour crime d?honneur : il a tué l?amant de sa femme. Il avait épousé Sandra, la plus belle femme de la base, et ils ont eu un enfant. C?était en 1945.
Mais la fin de la guerre c'est aussi, pour Joseph Bielski, le début des désillusions. C'est très bien d'être un héros, mais que peut faire un héros dans le civil ? Il essaie d'être pilote de ligne, mais on ne le prend pas, il est trop vieux. Alors, c'est le chômage pendant de longs mois. Joseph connaît encore mal l'anglais : pas question pour lui de songer à un poste de responsabilité. Il est tout heureux de trouver, en fin de compte, un emploi de représentant pour une firme de machines à écrire. Joseph et Sandra Bielski s'installent dans un tout petit appartement d'un quartier résidentiel de Londres. Pour son travail, Joseph doit partir des journées entières, quelquefois plusieurs semaines d'affilée.
Pour Sandra également, c'est le temps des désillusions. Pendant qu'elle reste seule à retourner les cols des chemises de son mari et à repriser ses chaussettes, elle a des pensées moroses. Et au bout d'un moment, elle est bien obligée de reconnaître qu'elle s'est trompée. Quand elle a rencontré Joseph, elle a été éblouie. C'était le brillant aviateur, le héros auréolé de gloire. Toutes les femmes n'avaient d'yeux que pour lui et c'est peut-être pour cette raison qu'elle l'a voulu à elle. Elle se souvient des regards d'envie des autres auxiliaires féminines, quand elle l'a épousé devant toute la garnison.
Seulement, le beau héros est devenu un petit représentant de commerce qui essaie de placer ses machines à écrire aux quatre coins de l'Angleterre et, avec ce qu'il rapporte, ils ont tout juste de quoi se nourrir et payer le loyer.
Sandra regarde souvent par la fenêtre en soupirant, pendant ses longues journées solitaires. Pourquoi faut-il que leur misérable appartement soit situé dans un quartier chic de Londres ? Car, en face, de l'autre côté de la rue, il y a de belles villas, avec des jardins qui la font rêver. Souvent, de luxueuses voitures s'arrêtent et des femmes en sortent ou y montent, en robe de cocktail, en robe du soir...
Les années passent, monotones. La situation de Joseph ne s'améliore guère. Si ce n'est plus la misère, c'est toujours la gêne. Et voici qu'au début 1956, le destin se manifeste une seconde fois. Un nouveau propriétaire emménage dans la villa en face, celle dont la pelouse est si grande et dont les roses sont si belles. Sandra ne tarde pas à connaître son nom : Andrew Simson, le milliardaire, le nouveau couturier qui fait fureur et que la presse surnomme le «Dior anglais».
Maintenant, tous les jours, Sandra peut le voir monter dans sa voiture, une BentIey blanche, interminable et étincelante. Mais c?est lui qu'elle regarde. Il est incroyablement jeune pour une telle réussite : il a la trentaine, pas plus et surtout, il est beau. Avec ses cheveux impeccablement coiffés et plaqués, ses yeux gris et sa fine moustache blonde, il a tout du séducteur du cinéma d'avant-guerre. Un don juan, il n'y a pas d'autre mot. Andrew Simson est vraiment irrésistible quand il sort, le matin, dans un de ses costumes impeccablement coupés, une fleur à la boutonnière, l'air désinvolte et conquérant à la fois. Pendant ses longues journées d'inaction, Sandra ne cesse de penser à lui. Et d'abord, elle se renseigne auprès de ses voisines. Pourquoi est-il toujours seul ? N'est-il pas marié ? Elle finit par avoir la réponse. Si, il est marié, mais il a congédié sa femme parce qu'elle l'ennuyait à lui demander un enfant. Maintenant, elle vit seule, dans la misère, à l'autre bout de l'Angleterre, mais elle se refuse obstinément à demander le divorce ; elle l'aime toujours. Pourtant, Sandra ne croit pas à la méchanceté d'Andrew Simson. Deux fois déjà, elle l'a croisé dans la rue. Et, bien loin de faire le fier, il l'a aimablement saluée en lui adressant un sourire. (à suivre...)


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