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Histoires vraies
Un cas unique (2e partie)
Publié dans Info Soir le 30 - 11 - 2005

Résumé de la 1re partie n Sandra rêve de devenir riche comme ceux qui habitent les villas en face de son appartement, lorsqu?un jour elle croise l?homme le plus riche du pays?
Noël 1956. Pour Sandra, c'est un jour particulièrement sinistre. Joseph est bloqué depuis deux jours en Ecosse par une tempête de neige. Il lui a adressé un télégramme dans l'après-midi : il est désespéré, mais il n'y a rien à faire, il ne pourra pas passer le réveillon en famille.
Sandra se prépare donc à rester seule avec son fils, lorsque l'on sonne. Elle manque de se trouver mal : c'est lui ! Costume gris perle, ?illet à la boutonnière, il se tient dans l?encadrement de la porte, un nuage discret de lavande l'environne. Il lui sourit...
«J'espère que vous pardonnerez cette visite de bon voisinage, chère madame. J'ai appris que vous étiez seule pour Noël. Voudriez-vous vous joindre à nous ? J'ai invité quelques amis. Je vous assure que vous ne vous ennuierez pas.»
Inutile de dire que Sandra accepte avec joie. Et elle est touchée, flattée, transportée quand, la soirée avançant, le bel Andrew commence à lui faire la cour. Elle tombe dans les bras du milliardaire comme autrefois dans les bras du héros. Quand, deux jours plus tard, Joseph Bielski rentre enfin d'Ecosse, la première chose qu'il voit c'est la robe de Sandra : une robe comme seul un grand couturier peut en faire, une robe de chez Simson ! Il tend, un peu désorienté, son cadeau à sa femme : c'est un chemisier, plutôt ordinaire. Il a aussi rapporté un livre de contes de Noël pour Paul. Mais Sandra éclate brusquement. Elle envoie promener le chemisier au milieu de la pièce. «Qu'est-ce que tu veux que je fasse de ça ? J'en ai assez d'être habillée comme une chiffonnière ! Regarde ma robe. C'est ça que tu m'offrirais si tu m'aimais vraiment... Oui, tu ne te trompes pas, c'est Andrew Simson qui me l'a offerte. Oh, pour lui, ce n'est pas un cadeau somptueux. Lui, il gagne en un mois ce que tu ne gagneras pas pendant toute ta vie !...»
Les jours suivants, le climat ne fait que s'aggraver chez les Bielski. Sandra est de plus en plus agressive, méprisante.
Et Joseph, comme pour chercher un refuge, se met à tenir son journal intime. «18 janvier 1957. Elle a eu des mots très durs. Elle m'a dit : j'en ai assez d'un mari qui fait durer ses chemises cinq ans, alors qu'il y a des hommes qui changent de costume tous les jours. Je n'ai rien répondu. Depuis, elle ne me parle plus. Elle ne m'a pas fait à déjeuner. J'ai été manger tout seul au café. Je l'aime plus que jamais... Au café, j'ai eu la tentation de disparaître pour ne plus être une entrave à son bonheur. Mais j'y ai renoncé. Je n'ai pas le droit à cause de Paul. Je dois vivre pour lui.»
Le 25 juin suivant, Sandra annonce à son mari ce qu'il savait déjà : elle est la maîtresse d'Andrew Simson. Et elle ajoute : «Nous allons nous marier. Il a engagé un avocat pour divorcer et moi aussi je vais divorcer.»
Joseph ne trouve qu'une chose à répondre : «Et Paul, y as-tu pensé ?»
Oui, Sandra y a pensé, car elle lui réplique immédiatement : «Mon fils sera bien plus heureux avec Andrew et moi. Au moins, avec nous, il sera correctement habillé, il aura des études dignes de lui et un avenir.»
Les jours suivants, Joseph Bielski, qui a dû repartir sur les routes anglaises pour vendre ses machines à écrire, note dans son journal : «Le 25 juin a été le jour le plus noir de ma vie. J'ai cinquante-cinq ans et plus de foyer. Je sais que désormais elle ne fait qu'un avec lui? Les Allemands ont été moins cruels avec moi que cet homme.» (à suivre...)


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