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Histoires vraies
Un cas unique (3e partie)
Publié dans Info Soir le 01 - 12 - 2005

Résumé de la 2e partie n Sandra annonce à son mari qu?elle va épouser le richissime Andrew et emmener le petit Paul. Toutes les souffrances que Joseph a endurées pendant la guerre, ne peuvent égaler celle-là?
Le journal s'arrête au 1er juillet 1957. La suite a lieu huit jours plus tard... Joseph Bielski est rentré d'une de ses tournées plus longues que les autres. Il a pris sa décision : il veut aller voir Andrew Simson pour lui parIer de son fils, pour lui dire comment il devrait l'élever, se comporter avec lui, puisque désormais, c'est lui qui va en avoir la responsabilité.
Le 9 juillet au matin, alors que sa femme est partie faire des courses, il franchit la chaussée qui sépare son petit appartement de la luxueuse villa à la pelouse couverte de roses. Il fait longtemps le tour de la propriété. Il n'ose pas entrer. Pour se rassurer, il serre dans sa poche son revolver. Il l'a emporté parce qu'il a peur, parce que cet homme est un monstre et qu'il le croit capable de tout.
Enfin, il se décide. Il pousse la grille, traverse la pelouse, franchit le perron de marbre, sonne à la porte. Un serviteur lui ouvre et, au bout de quelques minutes, l'introduit dans un salon spacieux. L'homme est là, arrogant, sûr de lui, dans une somptueuse robe de chambre de soie mauve. Il fume une cigarette. En voyant entrer son visiteur, il ne se lève pas du canapé où il est allongé, il ne lui propose pas de s'asseoir.
Intimidé malgré tout par ce luxe dont il n'a pas l'habitude, Joseph Bielski commence le discours qu'il avait préparé.
«Monsieur Simson, je ne vous fais aucun reproche au sujet de ma femme ; après tout, c'est sans doute mieux pour elle. Je suis venu seulement vous parIer de mon fils.»
Le couturier chasse la fumée de sa cigarette d'un geste agacé. «Ne m'ennuyez pas avec ces détails, je vous en prie.»
Joseph insiste : «Pourtant, c'est très important...»
Mais l'autre l'interrompt sèchement. «Ecoutez mon vieux, votre femme est folle de moi et elle me plaît. Alors, que voulez-vous que nous y fassions l'un et l'autre ?»
C'est à ce moment précis que Joseph Bielski sort son revolver de sa poche et tire quatre fois.
Quand, quelques instants plus tard, les serviteurs se précipitent, Joseph pose son revolver sur un guéridon et leur déclare calmement : «N'ayez pas peur. Allez chercher une ambulance et prévenez la police. Je ne m'enfuirai pas.»
Voilà comment un héros de la guerre est devenu l'auteur d'un crime passionnel et tels sont les faits qui sont relatés, en ce premier jour d'audience, devant Old Bailey, la chambre criminelle de Londres.
Dans la salle du tribunal, les juges, les jurés et le public ont écouté, dans le plus grand silence, le récit du drame. Maintenant, c'est le défilé des témoins. Ils sont pratiquement tous en faveur de l'accusé. Voici ses anciens camarades de la RAF couverts de leurs décorations et dont certains occupent des fonctions officielles importantes. Tous viennent dire les qualités de courage et la droiture morale de Joseph Bielski.
Voici maintenant la femme de la victime elle-même, qui a tenu à témoigner en faveur de l'accusé. Sa déposition fait sensation. «Oui, dit-elle fermement, je suis de tout c?ur avec ce pauvre homme ; je comprends son geste. Andrew était un être odieux. Toute sa vie, il s'est moqué de ce que pouvaient devenir les autres, pourvu que lui seul surnage.»
Il n'y a qu'un témoin qui ne paraît pas à la barre, c'est la femme de l'accusé, Sandra Bielski. Car après le meurtre, non seulement elle n'est jamais venue voir son mari dans sa prison, mais elle a disparu. Elle n'a donné aucun signe de vie. Elle se cache. (à suivre...)


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