Le premier projet de coopération sismique entre le Japon et l?Algérie remonte à 2004 entre la JICA (agence japonaise) et le Centre national de génie parasismique (CGS). Le partenariat est renforcé par le partage d?expériences et de soutien à la recherche en sismologie au profit des chercheurs algériens. Une première mission remontant à mars 2004, a axé sur la collecte de données, documents de base et des visites sur terrain. La deuxième mission, qui vient de s?achever, concerne l?évaluation de l?aléa sismique de la zone d?Alger et sa périphérie. Il se trouve qu?Alger est sur la zone sismique la plus active et constitue donc l?endroit où les séismes de forte intensité peuvent se produire à tout moment. C?est l?étude, bien fouillée dans le cadre du microzonage sismique, qui a révélé les cinq failles actives au niveau du littoral algérois. M. Bouhadad, chercheur sismologue au CGS, nous a révélé que «la première évaluation sismique date de 1991 sur la base d?une étude détaillée des données géologiques de Boumerdès, Médéa et Tipaza». Depuis ces années, le manque de recherches à la suite des défaillances logistiques a quelque peu minimisé l?apport des scientifiques sur ce thème brûlant. La coopération algéro-japonaise en matière d?investigation sur les séismes ont permis d?identifier d?autres failles notamment celles du Chenoua, de la Mitidja et de Thénia avec ses prolongations à Bouira. Des spéculations augurent du pire en affirmant qu?une faille active est au niveau de Bouzaréah. M. Bertrand, un chercheur-expert français, a, toutefois, démenti cette allégation se demandant si cette faille est réellement active.