Objectifs n Il s'agit d'améliorer les capacités des PME privées et de leur permettre de s?adapter aux exigences de l?économie de marché. S?expliquant sur la mise à niveau et l?amélioration de la compétitivité du secteur des PME, l?invité du forum d?El Moudjahid hier, M. Olivier, directeur du programme Eurodéveloppement PME (Meda), a annoncé, en présence du ministre des PME et du directeur général du Fonds de garantie (Fgar), qu?il s?agit d?«une action faite par les entreprises en mesure de se développer sur les marchés national et international et qui permet d?acquérir des attitudes nouvelles en management et de nouveaux instruments pour la décision stratégique». C?est dire que chaque entreprise doit être mise à niveau pour s?adapter aux exigences du marché ou «elle finira par disparaître». Le Meda, enchaîne-t-il, est né pour une «meilleure ouverture des entreprises du secteur privé ou public au marché européen et pour une meilleure satisfaction des besoins financiers des PME ainsi que pour l?amélioration de l?environnement des entrepreneurs et opérateurs». Ainsi, «le Meda peut pallier les défaillances du marché financier où l?on constate une concurrence déloyale». M. Olivier a dressé un bilan de 371 prédiagnostics, 357 diagnostics, plus de 480 actions de mise à niveau et 228 séminaires de formation, effectués dans le cadre dudit programme intervenant beaucoup plus sur le secteur de l'agroalimentaire avec 26% et sur le secteur de la chimie et de la pharmacie avec 21%. De son côté, Boualem Djebbar, DG du Fgar, expliquera : «La garantie Meda est un dispositif qui offre une contre-garantie au Fgar qui se porte garant des PME ayant sollicité un crédit bancaire et qui n?ont pas pu en avoir. Le montant de la couverture est estimé à 50 millions de dinars et peut, dans certains cas, atteindre 150 millions de dinars.» Les crédits éligibles à la contre-garantie du Fgar sont, exclusivement, la création d?entreprises, l?investissement à moyen terme (jusqu?à 7 ans), développement d?activités et de produits nouveaux, le renouvellement des équipements de production, l?extension de l?immobilier industriel et le réaménagement des dettes antérieures non échues dans le cas où celles-ci seraient adossées à un nouvel investissement. En partenariat avec les banques, entre autres, la BDL, la Baraka, la BNA et la Badr, le Fgar, ajoute M. Djebbar, s?engage avec une capacité de 1,8 milliard de dinars. «Avec un nombre de dossiers évalué à 350 sur la base de 40 millions de dinars par dossier, l?investissement réalisé est estimé à 18,7 milliards de dinars, dont la création de 12 000 emplois environ.» L?orateur a précisé que pour bénéficier d?une garantie du Fgar, les entreprises doivent être des PME privées du secteur industriel ayant 3 années d?activité et porteuses de projets d?investissement. Il faut aussi qu?elles aient bénéficié d?au moins une action de mise à niveau, Euro-développement PME, du ministère de l?Industrie ou s?engagent à y entrer.