La faculté des sciences politiques, implantée à Ben Aknoun, sera opérationnelle dès la prochaine rentrée universitaire. Alger aura trois nouvelles facultés dans les toutes prochaines années. Il s?agit des facultés des sciences politiques, des sciences juridiques et de celle de médecine, a annoncé, hier, mercredi, l?attaché de communication au ministère de l?Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Djamel Benhamouda, dans une déclaration à l?APS. La première faculté, implantée à Ben Aknoun, à quelques mètres des instituts des sciences de l?information et de la communication et des sciences politiques, sera opérationnelle à partir de la prochaine année universitaire (2006/2007), a précisé Djamel Benhamouda. La faculté des sciences juridiques sera érigée, quant à elle, à Châteauneuf et celle de médecine à Saïd-Hamdine. La réception de ces infrastructures est à même d?atténuer la pression enregistrée, ces dernières années, sur les instituts et les facultés de la capitale. C?est du moins l?objectif du ministère de l?Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui compte fournir «plus de 450 000 places pédagogiques et 350 000 lits à travers les structures universitaires du pays», selon Djamel Benhamouda. Pour ce qui est des problèmes rencontrés par les étudiants au niveau des cités universitaires et des instituts, l?attaché de communication au ministère a indiqué que le dialogue «se poursuivra avec les partenaires activant dans le domaine» pour les régler «dans les meilleurs délais». Sur le même registre et abordant le problème du transport, il a tenu à rappeler que «le parc de transport des étudiants compte 3 000 bus, un chiffre rarement atteint dans le monde. Les difficultés sont essentiellement dues à la pression de la circulation routière, un problème d'ordre national et non sectoriel». Sur le plan pédagogique et afin d?améliorer la qualité de l?encadrement dans les universités, il a été décidé un programme de formation, «en Algérie et à l?étranger», au profit de quelque 23 000 enseignants universitaires exerçant dans différentes facultés du pays dans les cinq prochaines années. Dans le même ordre d?idées, l?accès au magistère a fait l?objet d?une réforme qui vise à «garantir davantage de crédibilité à cet examen et une plus grande équité envers les candidats», selon le responsable du ministère de l?Enseignement supérieur.