Séparation n Le match nul concédé par le CR Belouizdad face à son voisin le NA Hussein-Dey a été fatal à son entraîneur Belayachi qui a dû se séparer le soir même «à l?amiable» avec le club de Laâqiba. La crise couvait déjà au Chabab, même si le président Farah déclarait le contraire et ce depuis le mercato et la libération de Mezouer au profit du MC Oran. Jeudi, il y a eu de la grogne au stade du 20-Août et comme d?habitude une frange des supporters s?en est prise à Belayachi le traitant de tous les noms d?oiseaux et exigeant son départ. Ce qui fut fait dans les heures qui suivirent puisque, et d?un commun accord, les deux parties (Belayachi et Farah) décidèrent de se séparer à l?amiable. Dans la foulée, le président du Chabab limogea également le staff médical qui, selon lui, n?a pas été à la hauteur pour prendre en charge le grand nombre de blessés que compte l?équipe. Pour l?instant, aucun autre nom d?entraîneur n?a été évoqué du côté du CRB et c?est le duo Bakhti-Ouahib qui aura la lourde tâche de terminer la saison, comme l?a indiqué le président Farah. Quant à Belayachi, il réfuta la raison de son départ à son incapacité de supporter la pression : «Non, je n?ai jamais dit que c?était à cause de la pression que je quittais le CRB car celle-ci fait partie du football et elle est motivante, mais c?est à cause du comportement de certains qui ont touché à mon intégrité et à ma personnalité. Je n?accepte pas qu?on m?insulte, même si certains pensent que cela fait partie de notre football, pas de ma culture en tous les cas. Je suis un perfectionniste et un adepte du travail bien fait, je ne tolère pas les écarts ou le bricolage. Prenez par exemple le cas quand j?étais à l?ASMO, j?avais ma propre caméra aux entraînements, mon matériel et tout le nécessaire pour assurer un travail professionnel. Ce qui est certain, c?est que je ne quitte pas le CRB pour aller dans un autre club, mais pour aller me reposer tout en rendant hommage aux dirigeants de ce club qui m?ont soutenu à plusieurs reprises.» Ainsi, avec le départ de Belayachi et celui éventuellement de Medjadj du WAT, deux clubs sur seize de la Nationale Une auront résisté aux tempêtes du changement, en l?occurrence le Paradou et le CA Batna. Un triste record en perspective.