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Au coin de la cheminée
Le roi Al-Némân et ses deux fils merveilleux (65e partie)
Publié dans Info Soir le 27 - 04 - 2006

Résumé de la 64e partie n Nôzhatou et Daoul?Makân font partie de la même caravane qui chemine vers Bagdad, mais ni l?un ni l?autre ne le savent?
Alors le bon chauffeur lui dit : «Mon enfant, assez pleurer ainsi. Songe, d'ailleurs, que nous sommes assis tout près de la tente du chambellan et de son épouse.»
Il répondit : «Laisse-moi pleurer et me réciter des poèmes qui me bercent et peuvent éteindre un peu la flamme de ce c?ur !» Et, sans plus écouter le chauffeur, il tourna son visage dans la direction de Bagdad, sous la clarté de la lune. Et comme en ce moment Nôzhatou, de son côté, étendue sous la tente, ne pouvait dormir, toute à la pensée des absents, et qu'elle rêvait tristement, les larmes aux yeux, elle entendit non loin de la tente la voix qui chantait passionnément ces vers : «Il a brillé un instant, l'éclair de félicité. Mais après l'éclair, la nuit est encore plus la nuit. Ainsi pour moi se changea la douce coupe où l'ami me fit boire ses délices. En allée au loin, la paix de mon c?ur, quand apparut la face du destin, et morte mon âme avant la réunion attendue avec le bien-aimé.»
Et, ayant fini ce chant, Daoul'makân s'effondra sans connaissance. Quant à la jeune Nôzhatou, épouse du chambellan, lorsqu'elle eut entendu ce chant qui s'élevait dans la nuit, elle se dressa, anxieuse, et appela l'eunuque qui dormait à l'entrée de la tente et qui accourut aussitôt et demanda : «Que désires-tu, ô ma maîtresse ?»
Elle lui dit : «Cours vite chercher l'homme qui vient de chanter ces vers et amène-le-moi ici !»
Alors l'eunuque lui dit : «Mais je dormais et je n'ai rien entendu ! Et je ne pourrais le trouver dans la nuit, à moins de réveiller tous nos gens, qui sont endormis.»
Elle lui dit : «Il le faut ! Celui que tu trouveras réveillé sera certainement celui dont je viens d'entendre la voix.»
Alors l'eunuque n'osa pas insister et sortit à la recherche de l'homme à la voix.
A ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et se tut discrètement. Le soir venu, elle dit : Alors l'eunuque n'osa insister et sortit à la recherche de l'homme à la voix. Mais il eut beau regarder de tous côtés et marcher dans toutes les directions, il ne trouva d'autre homme réveillé que le vieux chauffeur du hammam, car Daoul'makân gisait évanoui. Et, d'ailleurs, le bon chauffeur, à la vue de l'eunuque qui, à la clarté de la lune, paraissait de fort méchante humeur, eut grand-peur que Daoul'makân eût troublé le sommeil de l'épouse du chambellan, et se tint coi. Mais déjà l'eunuque l'avait vu ; et il lui dit : «C'est bien toi qui viens de chanter ces vers que ma maîtresse a entendus ?»
Alors le chauffeur fut complètement convaincu que l'épouse du chambellan avait été dérangée, et s'écria : «Oh, non ! Ce n'est pas moi !»
L'eunuque dit : «Mais qui donc alors ? Indique-le-moi, car certainement tu as dû l'entendre et le voir, du moment que tu ne dormais pas.»
Et le bon chauffeur, de plus en plus effrayé pour Daoul'makân, dit : «Mais non, je ne le connais pas et je n'ai rien entendu.» (à suivre...)


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