Echéance n Cette décision concernant les cardiaques sera applicable d'ici à 2009, selon la déclaration faite, hier, par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale. Tayeb Louh, qui effectuait une visite d'inspection et de travail à la clinique cardio-vasculaire et chirurgie thoracique infantile de Bou-Ismaïl (Tipasa), a précisé que les prises en charge ont coûté près de 3 milliards de dinars à l'Etat en 2005. Cette même prise en charge, à l'intérieur du pays, ne coûtera que 150 000 à 400 000 DA par malade alors qu'elle atteignait entre 1,5 million de dinars à 3 millions de dinars par malade. Il sera fait appel aux chirurgiens étrangers et à trois cliniques algériennes privées pour effectuer les opérations chirurgicales chez nous. Les cliniques privées algériennes, pour leur part, feront appel également à des étrangers à leur charge. Ainsi donc, des solutions ont été trouvées pour soulager la souffrance du nombre important d'enfants cardiaques portés sur liste d'attente. Pour ce faire, des conventions avec des hôpitaux étrangers sont en cours de négociations notamment avec les Britanniques, les Suisses et les Italiens pour les opérations en Algérie. «Nous manquons de spécialistes en cardiologie», argumentera Louh. Outre un projet de réalisation de deux cliniques de cardiologie, des conventions ont déjà été signées avec trois cliniques algériennes privées pour cette tâche, expliquera le ministre.«Mais tout dépassement conduira à des enquêtes et à des sanctions sévères, l'annulation des contrats ainsi que des poursuites judiciaires», ajoutera-t-il. Cela étant, les malades qui nécessitent une prise en charge en urgence, seront transférés à l'étranger exceptionnellement. Tayeb Louh précisera également que le ministère de la Santé, lui aussi, prévoit, d'ici à la fin 2009, de prendre en charge les autres maladies chez nous. Il est à signaler enfin que le ministre a également visité l'hôtel Miramar de Bou-Ismaïl, repris par la Cnas pour l'hébergement des parents des enfants malades à la clinique cardiovasculaire qui viennent du territoire national. Travail des enfants l 0,5 % est le taux de travail des enfants en Algérie, selon les enquêtes effectuées par l'Inspection du travail, a révélé, hier, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale. Il a précisé qu'un comité intersectoriel a été créé pour la sensibilisation des familles d'abord, la société et les associations sur les dangers du travail de leurs enfants.