Résumé de la 51e partie n Durant l'intervention d'Abigail Jennings au Sénat, Pat remarque Claire Lawrence, sénatrice de l'Ohio, qui semble très appréciée de ses collègues. «Je m'en suis bien tirée, n'est-ce pas ?, demanda Abigail, mais il n'y avait pas l'ombre d'un doute dans son ton. — Excellent, Sénateur, dit hâtivement Philip. — Pat ? Abigail se tourna vers elle. «J'ai vraiment regretté que nous n'ayons pu enregistrer, répondit Pat avec franchise. J'aurais aimé avoir des extraits de ce discours dans l'émission.» Ils déjeunèrent dans le bureau du sénateur. Abigail commanda seulement un œuf dur et du café noir. Elle fut interrompue quatre fois par des coups de téléphone urgents. L'un d'eux provenait de l'une de ses anciennes supporters. «Bien sûr, Maggie, dit Abigail. Non, vous ne me dérangez pas, pour vous je suis toujours disponible, vous le savez. Que puis-je faire pour vous ?» Pat vit le visage d'Abigail s'assombrir et un froncement de sourcils creuser son front. «Vous voulez dire que l'hôpital vous a demandé de venir chercher votre mère quand la pauvre femme peut à peine soulever sa tête de l'oreiller ?… Je comprends. Avez-vous un hospice en vue ?… Six mois d'attente. Et que comptez-vous faire pendant ces six mois ?… Maggie, je vous rappelle.» Elle raccrocha violemment le téléphone. « Voilà le genre de situation qui me met hors de moi. Maggie se tue pour élever seule trois enfants. Elle travaille le samedi en plus du reste de la semaine et on lui demande de prendre chez elle une mère sénile et clouée au lit. Philip, trouvez-moi Arnold Pritchard. Et je me fiche qu'il soit en train de déjeuner je ne sais où. Trouvez-le-moi tout de suite.» Quinze minutes plus tard, on passa à Abby la communication qu'elle attendait. «Arnold, je suis contente de vous entendre... Ravie que vous alliez bien... Non ça va. Pour dire vrai, je suis préoccupée...» Cinq minutes après, Abigail termina la conversation en disant : «Oui, c'est entendu. Les Saules me paraissent l'endroit qui convient. C'est suffisamment proche pour que Maggie ne passe pas tout son dimanche à faire le trajet. Et je compte sur vous, Arnold, pour y faire admettre la vieille dame... Oui, envoyez une ambulance la prendre à l'hôpital cet après-midi. Maggie sera tellement soulagée.» Abigail fit un clin d'œil à l'adresse de Pat en raccrochant. «Voici ce que j'aime dans mon travail, dit-elle. Je ne devrais pas prendre le temps d'appeler moi-même, mais je vais...» Elle composa rapidement le numéro. «Allô, Maggie. C'est réglé...» On inviterait Maggie à participer à l'émission, décida Pat. Une commission sur l'environnement se réunissait entre 2 et 4 heures. A l'audience, Abigail fut prise à partie par l'un des témoins et se référa à son rapport. Le témoin déclara : «Sénateur, vos chiffres sont erronés. Je crois que vous vous reportez aux anciens, il y en a de plus récents.» Claire Lawrence participait également à la commission. «Peut-être puis-je vous venir en aide, proposa-t-elle. Je suis certaine d'avoir les derniers chiffres, et ils changent quelque peu le tableau...» (à suivre...)