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Au coin de la cheminée
Le roi Al-Némân et ses deux fils merveilleux (110e partie)
Publié dans Info Soir le 21 - 06 - 2006

Résumé de la 109e partie n Les guerriers musulmans se sont repliés dans la caverne en attendant du renfort. Le roi, le prince et le vizir sont pris au piège tendu par la vieille vipère qui a juré de les livrer au roi Aphridonios.
Or, les choses se passèrent d'après les prévisions de Scharkân. Car chaque fois que des chrétiens essayaient de franchir l'entrée de la caverne, ils étaient saisis et coupés en deux et nul ne réapparaissait au-dehors pour mettre les autres en garde contre cet assaut dangereux.
Aussi ce jour-là, le carnage de chrétiens fut encore plus considérable que les autres jours et il ne s'arrêta qu'aux ténèbres de la nuit. Et c'est ainsi qu'Allah aveuglait les impies pour mettre la vaillance dans le cœur de ses serviteurs. Mais le lendemain, les chrétiens tinrent conseil et dirent : «Cette lutte avec ces musulmans ne saurait avoir de fin qu'on ne les ait exterminés jusqu'au dernier. Au lieu donc d'essayer de prendre cette caverne d'assaut, enveloppons-la de toutes parts par nos soldats et entourons-la de bois sec en quantité prodigieuse, et mettons le feu à ce bois qui les brûlera tous vifs. Alors, s'ils consentent, au lieu de se laisser brûler, à se rendre à discrétion, nous les emmènerons captifs et nous les traînerons devant notre roi Aphridonios, à Constantinia. Sinon, nous les laisserons se changer en charbon ardent pour alimenter les feux de l'enfer. Et puisse le Christ les enfumer et les maudire, eux et leurs ascendants et leur postérité, et en faire le tapis foulé aux pieds de la chrétienté !» Et cela dit, ils se hâtèrent d'entasser les bûches de bois tout autour de la grotte...
A ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, remit son récit au lendemain. Elle dit alors :
Ils se hâtèrent d'entasser les bûches de bois tout autour de la grotte, à une hauteur énorme, et y mirent le feu. Alors les musulmans, dans la caverne, sentirent la chaleur qui les cuisait et qui, augmentant de plus en plus, finit par les chasser. Ils se massèrent donc en un seul bloc et se précipitèrent tous au-dehors et, à travers les flammes, firent une trouée rapide.
Mais, hélas ! De l'autre côté, encore aveuglés par la flamme et la fumée, le destin les jeta vivants entre les mains des ennemis qui, aussitôt, voulurent les mettre à mort.
Mais le chef des chrétiens les en empêcha et leur dit : «Attendons pour les faire mourir qu'ils soient en présence du roi Aphridonios, à Constantinia, qui éprouvera une grande joie de les voir captifs. Mettons-leur les chaînes au cou et traînons-les derrière les chevaux à Constantinia !» Alors on les lia avec des cordes et on les mit sous la garde de quelques guerriers. Puis, pour fêter cette capture, toute l'armée chrétienne se mit à manger et à boire ; et ils burent tant que, vers le milieu de la nuit, ils tombèrent tous sur le dos comme morts.
A ce moment, Scharkân regarda tout autour de lui et vit tous ces corps étendus, et il dit à son frère Daoul'makân : «Y a-t-il encore pour nous un moyen de nous tirer de ce mauvais pas ?» Mais Daoul'makân répondit : «O mon frère, en vérité, je ne sais pas ; car nous voici comme les oiseaux dans la cage.»
Et Scharkân fut dans une telle rage et poussa un si grand soupir, que l'effort considérable qu'il donna fit craquer les cordes qui le liaient et les fit sauter. Alors il bondit sur ses pieds et courut à son frère et au vizir Dandân et se hâta de les délivrer de leurs liens ; puis il s'approcha du gardien en chef et lui enleva les clefs des chaînes dont étaient enchaînés les dix guerriers musulmans et il les délivra également. (à suivre...)


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