«Les demi-finales, c'est toujours la marche la plus difficile», a affirmé, hier, dimanche, le sélectionneur de l'équipe de France de football Raymond Domenech, au lendemain de la qualification des Bleus aux dépens du Brésil (1-0) en quarts de finale du Mondial-2006. A trois jours de Portugal-France, mercredi à Munich (sud), Raymond Domenech a rappelé en conférence de presse que «la Coupe du monde ne sera(it) réussie que pour l'équipe qui la gagnera(it)», refusant de se prononcer sur son avenir personnel. «Les demi-finales, c'est toujours la marche la plus difficile, et pour toutes les équipes, a indiqué le sélectionneur à Hameln (nord). Derrière, vous avez quelque chose d'énorme. Cette pression qui s'installe, c'est comme quand vous arrivez au sommet, qu'il reste deux mètres à faire et que vous avez peur de rater la dernière marche. Mais cela n'est pas valable que pour la France, c'est pareil pour toutes les équipes.» «La Coupe du monde ne sera réussie que pour l'équipe qui la gagnera. Après, on pourra s'accrocher aux petits plaisirs qu'on aura eus en passant, mais le vrai bonheur d'une Coupe du monde, c'est de la gagner», a-t-il ajouté.