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Une ville, une histoire
Les origines de Ngouça 2e partie
Publié dans Info Soir le 19 - 07 - 2006

Résumé de la 1re partie n Les femmes de Bouhdjour, dans le désert, avaient l'habitude de se rendre au bord de l'oued Nsa pour laver leur linge. Ce jour-là, l'une d'entre elles affronte un cavalier..
Il a beau la supplier de retirer son linge pour abreuver son cheval, elle refuse. C'est sans doute parce qu'elle est l'épouse du chef de Bouhdjour qu'elle refuse d'obéir à un étranger.
Le cavalier finit par s'emporter. Il saisit le linge et le jette au loin. «Tu m'as forcé à agir de la sorte», dit-il à la femme.
Celle-ci s'enfuit aussitôt, abandonnant son linge. Le ksar n'est pas très loin de l'oued, mais avant d'y arriver, elle s'arrête, réfléchissant au moyen de se venger de l'impudent cavalier qui a osé disperser son linge. Elle se déchire les vêtements et se roule sur le sol, de sorte à s'imprégner de poussière, puis entre dans le ksar.
Le premier qui l'aperçoit accourt vers elle.
«Que t'est-il arrivé ? lui demande-t-il.
— Un homme, dit-elle, un étranger m'a frappée et roulée sur le sol !»
D'autres hommes accourent et tous demandent ce qui est arrivé à la femme du chef.
«C'est un cavalier impudent, répète-t-elle, il m'a écartée avec violence pour faire boire son cheval !»
Le mari et le fils aîné de la femme arrivent.
«Nous n'allons pas laisser un tel affront, infligé à une femme, impuni, dit le mari, qui est aussi le chef du ksar.
— Non, répondent en chœur les hommes.
— Alors, rendons-nous tout de suite à l'oued, avec un peu de chance, nous l'y trouverons !»
Ils se rendent aussitôt sur les lieux où l'homme, ayant fini d'abreuver son cheval, s'apprête à repartir.
«Halte, crie le chef en faisant tournoyer son bâton, toi qui frappes les femmes et les roules dans la poussière, es-tu capable de te mesurer à un homme ?
— Je n'ai frappé aucune femme, dit-il, j'ai seulement dispersé du linge qui souillait l'eau... J'ai prié la femme de me laisser faire boire mon cheval, mais elle a refusé !
— Tu vas payer cher ton geste !»
Le chef lui assène un coup, le cavalier tente de se défendre, mais les autres lui tombent dessus avec leurs bâtons.
L'homme parvient à se lever et les autres, lui ayant donné la leçon qu'ils voulaient lui donner, sont prêts à le laisser partir. Mais le fils de la femme offensée ne l'entend pas de cette oreille : il veut un châtiment plus fort pour celui qui a osé offenser sa mère. Il se précipite et, d'un coup de poignard, le tue.
L'homme s'écroule. Son cheval se met à hennir.
«Saisissez-vous de lui !»
Mais l'animal se cabre et parvient à s'échapper. Il s'élance alors en avant, dans une course folle de sorte que personne ne peut le rattraper.
«Nous pouvons rentrer, dit le chef.
— Et le corps de l'étranger ? demande quelqu'un.
— Les bêtes sauvages vont se charger de le faire disparaître !» A suivre


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