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Cela s'est passe un jour : Aventures, drames et passions célèbres
Al Capone, terreur de l'Amérique (3e partie)
Publié dans Info Soir le 09 - 08 - 2006

Résumé de la 2e partie n Al Capone est accusé d'avoir commandité le massacre de la Saint-Valentin au cours duquel sept hommes, d'un gang rival, sont abattus.
En 1929, au moment du massacre de la Saint-Valentin, Al Capone, que les Américains appelaient déjà «l'ennemi public numéro un», était une célébrité dans le monde du trafic et du crime. Mais avant d'arriver à une telle renommée, il a été un pauvre petit immigrant, puis un délinquant sans envergure. Son intelligence, son sens des affaires et, il faut le dire, son courage, vont lui permettre de gravir les échelons et de devenir ce qu'il est. Al Capone — en fait Alphonse Capone — est, comme chacun sait, d'origine italienne. Selon une version répandue par les journaux et reprise dans certains ouvrages et films, Al Capone est né en Italie, peu avant le départ pour l'Amérique de ses parents. Cependant, le futur ennemi public n°1 du gouvernement est né sur le sol américain. C'est en 1894 que Gabriele Capone, fuyant la misère de Castellmarre di Stabia, localité au sud de Naples, a pris le bateau pour l'Amérique, faisant partie des 43 000 Italiens qui avaient choisi, cette année-là, de s'installer dans le Nouveau Monde.
Gabriele avait tout juste 30 ans et, contrairement à la plupart des immigrants italiens, il avait de l'instruction, puisqu'il savait lire et écrire. Il voulait travailler dans l'administration, mais c'est le métier de barbier qu'il a été amené à exercer.
Sa femme, Teresina – appelée également Teresa — avait trois ans de moins que lui et ne travaillait pas. Le couple avait deux enfants, Vicenzo, âgé de deux ans, Raffale, qui tétait encore sa mère, et un troisième en route...
«Celui-ci, disait Gabriele en montrant le ventre de Teresina, celui-là sera Américain ! Il aura de l'instruction et il deviendra une personnalité !»
Lui ne rêvait qu'à une chose : ouvrir un salon de coiffure et faire fortune !
La famille s'installe à Brooklyn, à l'extrémité occidentale de Long Island, qui était déjà, en cette fin du XIXe siècle, le quartier le plus peuplé de New York. Son importance s'est accrue depuis 1883, avec la construction du pont de Brooklyn qui relie Long Island à Manhattan.
La famille loue un appartement au 95, Navy Street, un quartier très populeux et surtout très bruyant à cause de la proximité du chantier maritime. Mais comme il y a beaucoup de familles italiennes, le couple ne sent pas dépaysé.
L'appartement est minuscule, il n'est pas meublé et il n'y a pas d'eau chaude ; quant aux toilettes elles sont collectives et on doit faire la queue pour y accéder.
«J'aurais voulu t'offrir mieux que cela», dit Gabriele à Teresina.
La jeune femme hausse les épaules et répond en souriant : «Cela ne fait rien ! Nous allons travailler dur et réussir. Ici, c'est le Nouveau Monde, il suffit de travailler pour parvenir !»
Le couple va travailler durement : Gabriele, qui ne peut ouvrir tout de suite un salon de barbier, travaille dans une épicerie ; sa femme, elle, fait de la couture. Un troisième enfant, Salvatore, naît peu après l'installation de la famille. Il va falloir travailler encore plus durement pour nourrir tout ce monde ! (à suivre...)


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