Préparatifs n La ville des Genêts, encore écrasée par la chaleur, tente de sortir de sa léthargie estivale. Finies les vacances ! Le mois d'août tire à sa fin et les vacanciers rentrent chez eux tandis que les amoureux de la Grande Bleue profitent des dernières journées de ce mois pour se rendre encore une fois à la plage. Dans la ville de Tizi Ouzou, depuis le début de la semaine, les couleurs de la rentrée sociale, particulièrement scolaire, qui approche se sont déjà installées dans les rues avec la réapparition en force des trabendistes. Ceux-ci exposent des vêtements pour enfants, des cartables et certains articles scolaires. Les librairies enregistrent la cohue des premiers parents d'élèves qui viennent faire des achats pour la rentrée scolaire. Au niveau d'une librairie de l'avenue Abane-Ramdane, à Tizi Ouzou, un père, accompagné de son enfant, fait son choix : «Je préfère acheter certains effets maintenant, comme les cartables et les vêtements. Pour ce qui est des fournitures scolaires, ce sera pour septembre car je ne peux pas tout acheter avec une seule paye.» Une enseignante, en compagnie de ses deux enfants scolarisés en cycle primaire, détourne ses regards des boutiques somptueuses de la ville et préfère voir du côté des trabendistes ; elle nous dit à ce propos : «Heureusement qu'ils sont là pour nous permettre d'acheter à des prix raisonnables des sacs à dos, des chaussures et des vêtements.» En effet, les articles exposés sur les trottoirs de la ville des Genêts sont à la portée des petites bourses. On peut se permettre des tricots à 150 DA, des jeans à 600 DA et des baskets à 400 DA, voire 200 DA. «De quoi faire plaisir à ses enfants sans trop se serrer la ceinture», dit notre interlocutrice qui nous montre ses achats avec un large sourire de satisfaction. L'affluence des acheteurs est appelée à augmenter dans les jours à venir et on parle déjà de l'organisation de foires pour la rentrée scolaire. Mais il faut dire que ces dernières années, les foires ne sont pas très intéressantes vu que parfois, pour ne pas dire souvent, les prix sont identiques et même supérieurs que ceux des libraires de la ville. Aussi sont-elles boudées par les familles.