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Une ville, une histoire
La légende de Sidi Ali Embarek (3e partie)
Publié dans Info Soir le 31 - 10 - 2006

Résumé de la 2e partie n Sidi Ali Embarek se fait recruter par un propriétaire agricole ; le salaire est maigre, mais il lui permet de vivre.
Le travail de khammes (métayer) est fatigant, mais Sidi Ali Embarek, lui, ne se fatigue pas. Dès qu'il arrive au champ dont il a la charge, il va sous un olivier et se met à réciter des invocations et à répéter inlassablement le nom de Dieu. Et, miracle, les bœufs attelés se mettent à avancer sans que l'on ait besoin de les diriger. L'araire creuse la terre, évitant avec soin les pierres qui font obstacle. Les sillons sont tracés de la meilleure façon, bien alignés.
Dieu, dans Sa Miséricorde, réalise ce prodige pour permettre à son serviteur de s'adonner à ses prières...
Cependant, les gens, aveugles au miracle, ne voient que le saint accroupi sous un olivier, et beaucoup pensent qu'il dort.
«Pauvre Ismaël, dit-on en parlant du propriétaire agricole, il paye un fainéant qui passe son temps à dormir ! Il faut qu'il apprenne ce que fait son khammes !»
On va donc trouver le patron et on lui dit : «Pauvre de toi, tu payes un paresseux !
— Un paresseux ? De qui voulez-vous parler ?
— De ce métayer que tu as pris et à qui tu as confié tes champs et tes bœufs !»
Ismaël s'étonne : «Et que fait donc mon khammes ?
— Tu ne le sais donc pas ? Dès qu'il arrive aux champs, il se met à l'ombre d'un olivier et plonge dans le sommeil ! Voilà comment il travaille pour toi !
— Et pourtant Embarek fait toujours son travail !»
Les hommes s'offusquent : «Quoi ? Tu ne crois pas ce que l'on te dit ? Eh bien, suis-nous, tu verras de tes propres yeux comment travaille ton métayer !»
Le patron, intrigué, suit les hommes. De loin, on aperçoit Sidi Ali Embarek, enveloppé dans son burnous, la tête baissée comme s'il sommeillait.
«Tu le vois maintenant ? dit un des hommes.
— Oui, mais je vois aussi quelque chose d'autre... Quelque chose d'extraordinaire !» Et il se met à louer Dieu : «Gloire à Dieu ! Louanges au Tout-Puissant qui permet que de telles choses se produisent !»
Les hommes ne comprennent pas : ils ont fait venir le patron de Embarek pour confondre celui-ci, et le voilà qu'il glorifie Dieu.
«Dieu vous a donc aveuglés à ce point ? s'exclame Ismaël. Vous ne voyez pas que les bœufs travaillent à sa place sans qu'il les dirige ?»
Il court vers Embarek, qu'il trouve en prière, et s'écrie : «Béni sois-tu ! Désormais, c'est moi qui suis ton serviteur et toi mon patron ! Tu n'es pas fait pour travailler dans les champs, mais pour prêcher, pour appeler les gens à faire du bien !»
Les hommes qui sont venus accuser Sidi Embarek ne savent que dire. (à suivre...)


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