Résumé de la 187e partie n La maison de Pat — Kerry Adams, en réalité — est en feu. Sam se précipite, alors que le sénateur Jennings comprend que Toby est l'assassin de Mme Graney. Elle lui ordonne de retourner dans la maison. Des flammes s'échappaient du toit. «Faites ce que je vous dis», cria Abigail à Toby. Pendant plusieurs secondes, ils restèrent face à face. Puis Toby haussa les épaules, cédant devant elle, et il courut maladroitement le long de la pelouse couverte de neige sur le côté de la maison, traversa le jardin, arriva dans la cour. La sirène des pompiers retentit dans les rues au moment où il défonçait la porte à coups de pied. La chaleur à l'intérieur était insupportable. Retirant sa veste, Toby s'enveloppa la tête et les épaules. Il avait laissé Pat sur le canapé, quelque part à droite de la porte. C'est parce qu'elle est la fille de Billy, pensa-t-il. C'est fini pour vous, Abby. On ne s'en tirera pas cette fois-ci. Il était près du canapé, passait la main sur les coussins. Il n'y voyait rien. Elle n'était pas là. Il essaya d'explorer le sol. Un craquement retentit au-dessus de sa tête. Il ne devait pas rester ici, toute la maison était prête à s'effondrer. Il se dirigea en trébuchant en direction de la porte, guidé par un courant d'air froid. Des morceaux de plâtre lui tombèrent dessus ; il perdit l'équilibre et tomba. Sa main toucha un corps. Un visage, mais pas celui d'une femme. Celui du fou. Toby se releva ; il tremblait, la pièce oscillait devant lui. L'instant d'après, le plafond s'écroulait. Avec un dernier souffle, il murmura : «Abby !» Mais il savait que, cette fois, elle ne pouvait pas l'aider. Rampant, poussant sur ses mains, Pat se déplaça centimètre par centimètre le long de l'entrée. La corde trop serrée avait bloqué la circulation de sa jambe droite. Il lui fallait se servir uniquement de ses doigts et de ses paumes pour avancer. Le plancher devenait atrocement chaud. La fumée âcre lui piquait les yeux et la peau. Elle ne pouvait plus se guider le long de la plinthe. Elle avait perdu son orientation. C'était sans espoir. Elle étouffait. Elle allait être brûlée vive. Puis elle entendit les coups, la voix... la voix de Lila qui appelait à l'aide ! Pat se contorsionna, essaya de se mouvoir vers le son. Un rugissement venant de l'arrière de la maison fit trembler le sol. La maison tout entière s'écroulait. Elle sentit qu'elle perdait conscience... Il était écrit qu'elle mourrait dans cette maison. À l'instant où elle sombrait dans les ténèbres, elle entendit des coups, des bruits de planches qui se brisaient. Ils essayaient d'enfoncer la porte. Elle en était si proche. Un appel d'air froid. Des colonnes de flammes et de fumée aspirées par la percée. Des voix d'hommes qui criaient : «Trop tard. Vous ne pouvez pas entrer là dedans.» Les cris de Lila : «Aidez-la, aidez-la.» La voix de Sam, furieux, désespéré : «Lâchez-moi.» Sam... Sam... Des pas tout près d'elle. Sam qui hurlait son nom. Rassemblant ses dernières forces, Pat leva les jambes et les projeta contre le mur. Sam se retourna. A la lueur des flammes, il l'aperçut, la souleva dans ses bras et sortit en courant de la maison. (à suivre...)