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Au coin de la cheminée
Histoire d'Ali Ben-Bekar et de la belle Schamsennahar (25e partie)
Publié dans Info Soir le 19 - 11 - 2006

Résumé de la 24e partie n Grâce à Schamsennahar qui a décliné son identité, son amant Ali et son ami Amin ont été libérés par les gardes du gouverneur.
«Pour ce qui est d'abord de nous, à peine étions-nous arrivés dans la maison du prince, que je le vis, à bout de forces et exténué par ces émotions continues, s'effondrer sans connaissance dans les bras de ses serviteurs et des femmes de la maison...
A ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et se tut discrètement.
Elle dit :
«... sans connaissance, dans les bras de ses serviteurs et des femmes de la maison. Car, d'après ce qu'il avait pu me faire comprendre en chemin, il perdait désormais, après ce qui était arrivé, tout espoir d'une autre entrevue avec son amie Schamsennahar.
«Alors, pendant que les femmes et les serviteurs étaient occupés à faire revenir le prince de son évanouissement, ses parents s'imaginèrent que je devais être la cause de tous ces malheurs qu'ils ne comprenaient pas et voulurent m'obliger à leur donner toutes sortes de détails. Mais je me gardai bien de leur expliquer quoi que ce fût, et je leur dis : «Bonnes gens, ce qui arrive au prince est si extraordinaire que lui seul pourra vous le raconter !» Et, heureusement pour moi, le prince revint à lui à ce moment ; et ses parents n'osèrent plus, devant lui, insister dans leur interrogatoire. Et moi, craignant de nouvelles questions et rassuré un peu sur l'état de ben-Bekar, je pris mon paquet et me dirigeai en toute hâte vers ma maison.
«En y arrivant, je trouvai ma négresse qui jetait les cris les plus perçants et les plus désespérés en se frappant la figure, et tous les voisins l'entouraient pour la consoler de ma perte que l'on croyait certaine. Aussi, à ma vue, ma négresse courut se jeter à mes pieds et voulut, elle aussi, me faire subir un nouvel interrogatoire. Mais je coupai court à ses velléités en lui disant que pour le moment je n'avais envie que de dormir ; je me laissai tomber, exténué, sur les matelas et, le visage dans les oreillers, je dormis pesamment jusqu'au matin.
«Alors ma négresse vint à moi et me questionna ; et moi je lui dis : «Donne-moi vite une porcelaine remplie !» Elle me l'apporta et je la bus d'un trait ; et, comme ma négresse insistait, je lui dis : «Il est arrivé ce qui est arrivé !» Alors elle s'en alla. Et moi, je retombai aussitôt dans mon sommeil, et je ne me réveillai, cette fois, qu'au bout de deux jours et de deux nuits !
«Je pus alors me mettre sur mon séant, et je me dis : «Il me faut vraiment aller prendre un bain au hammam !» Et j'y allai aussitôt, bien que je fusse toujours extrêmement préoccupé de l'état de ben-Bekar et de Schamsennahar, dont personne n'était venu m'apporter des nouvelles. J'allai donc au hammam où je pris mon bain et me dirigeai aussitôt vers ma boutique ; et, comme je retirais ma clef de la poche pour ouvrir la porte, une petite main derrière moi me toucha à l'épaule et une voix me dit : «Ya Amin !» Alors moi je me retournai et je reconnus ma jeune amie, la confidente de Schamsennahar.
«Mais moi, au lieu de me réjouir à sa vue, je fus soudain pris d'une frayeur atroce d'être aperçu par mes voisins en conversation avec elle, vu que tous savaient qu'elle était la confidente chargée des commissions de la favorite du khalifat. Aussi je me hâtai de remettre vivement la clef dans ma poche et, sans me retourner, je filai droit devant moi, tout à fait affolé, et, malgré les appels de la jeune fille qui courait derrière moi en me priant de m'arrêter, je continuai ma course de-ci de-là, toujours serré de près par la confidente, jusqu'à ce que je fusse arrivé à la porte d'une mosquée peu fréquentée. (à suivre...)


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