Résumé de la 41e partie n Après avoir entendu l'histoire de Souad et des pressions qu'elle subit, Mohamed raconte son histoire et la vie infernale que lui fait mener sa femme. Ils sont redescendus au salon de l'hôtel où ils avaient laissé leurs affaires. — Vous voulez toujours travailler votre rapport ? demande Mohamed. Souad sourit. — Nous sommes là pour cela, dit-elle. — C'est vrai, mais si vous êtes fatiguée... Il rit. — Tout à l'heure, je vous ai tutoyée, et voilà que je vous dis de nouveau «vous»… Elle sourit. — ça vous dérangerait que je vous tutoie ? — Non, dit-elle. — Vous me tutoierez également ? — Je vous avoue que je ne suis pas prête...Vous êtes mon supérieur ! — Je ne peux pas être également votre ami ? Nous nous sommes fait suffisamment de confidences pour nous considérer désormais comme amis ! Elle sourit. — Tutoyez-moi toujours, je finirai par m'y mettre à mon tour ! — D'accord ! Elle reprend ses documents. — Vous avez souligné tous ces mots... C'était donc plein de fautes ! — Le plus souvent, les corrections portent sur les accents ! — Vous corrigez les accents également ? — Bien sûr, tu n'as pas appris à l'école que les accents, c'est important ? — Si... Mais je croyais que c'était juste pour nous embêter qu'on nous le disait ! Ils rient. Mais brusquement, la jeune femme se renfrogne. — Mon cousin, vous ne pouvez imaginer les propos qu'il m'a tenus ! — N'y pensez plus ! — Comment ne pas y penser quand je sais que je vais passer ma vie avec cet homme... Il faut le connaître... Un rustre ! Les collègues arrivent. — Vous êtes encore là, en train de travailler ? — Monsieur le directeur, vous exploitez votre secrétaire, nous allons nous plaindre à la direction du syndicat ! Mohamed sourit. — Nous avons travaillé pendant que vous flâniez, messieurs ! Mais votre tour viendra. Souad, elle, se contente de sourire. Elle ne participe pas aux plaisanteries, et au dîner elle mange à peine. Au moment de quitter la table, Mohamed s'approche d'elle. — ça va ? — Oui, dit-elle, je crois que je vais aller dormir, je suis épuisée... (à suivre...)