Les cellules de protection de l'environnement ont présenté des exposés détaillés sur leurs activités en la matière, citant le cas de la compagnie pétrolière espagnole Repsol dont les activités ont généré la pollution de l'environnement à Reggane. Les faits remontent à juin 2006 lorsque les services de la Gendarmerie nationale ont reçu une lettre anonyme faisant état de dépassements de la société Repsol dans le domaine environnemental, a indiqué le président de la cellule centrale de protection de l'environnement à l'Institut national de criminalistique et de criminologie (Incc). Les membres de la cellule, qui se sont déplacés sur les lieux, ont relevé de «graves» dépassements dans l'application des mesures environnementales devant régir ce type d'activité, dont la rupture des filtres à l'origine de la fuite des huiles, la propagation de taches d'huile sur la surface des eaux «traitées» et le stockage anarchique de produits chimiques. A ce propos, le président de la cellule centrale a souligné que «l'analyse des eaux a révélé un taux élevé d'huiles et de produits chimiques par rapport aux normes, ce qui affecte la qualité du sol et de la nappe phréatique». La compagnie concernée a été amenée à réparer le préjudice qu'elle a causé, suite à la mise en demeure adressée à ses responsables par le wali d'Adrar, conclut la même source.