Le match de mise à jour entre l'ES Sétif et l'ASO Chlef a enfin eu lieu à l'heure de départ, soit à 18 heures, mais après avoir fait l'objet d'une grosse polémique entre les deux clubs et la Ligue nationale de football (LNF). Selon tous les recoupements qu'on a pu faire durant les dernières 24 heures qui ont procédé la rencontre, il s'avère que celle-ci était programmée au départ à partir de 18 heures comme l'avait demandé l'Entente en début de saison lorsqu'elle avait formulé son désir de jouer en nocturne, selon Ali Malek président de la LNF. Mais sachant que l'ASO Chlef devait passer la nuit à Sétif alors qu'elle a une journée de championnat lundi, M. Malek, croyant bien faire, décide d'avancer le match à 14h 30 et avertit la direction de Chlef mardi à 16 heures par courrier faxé. Sauf que dans l'histoire, le premier responsable de la ligue oublie que le groupe ART, qui a acheté les droits de retransmission de ce choc, avait «exigé» la programmation de cette rencontre à 18 heures et que la LNF s'était déjà engagée à le faire. D'où le revirement de dernière minute qui mettra le président Medouar dans tous ses états fustigeant à souhait Ali Malik et sa gestion du calendrier. Le boss chélifien ira même jusqu'à accuser celui-ci de rouler pour certains clubs et de l'inviter à démissionner s'il n'était plus capable de gérer la simple programmation d'une rencontre où l'on est passé, apparemment, du jour à l'heure pour faire enfler la polémique. Une chose est certaine, et en comparaison avec la gestion de M. Mecherara, l'actuelle équipe dirigeante de la LNF a beaucoup régressé en matière de maîtrise et de gestion de la programmation. Et dire que ce sont les mêmes compétitions qui reviennent chaque saison depuis trois années et l'avènement de la Ligue des champions arabe des clubs.