Résumé de la 16e partie n Mohamed se rapproche de Souad. La jeune femme a désormais manifesté publiquement sa volonté de ne pas épouser son cousin. Elle se remet lentement. Mohamed vient la voir chaque jour, lui apportant des fruits, des gâteaux, des journaux... elle marche de nouveau et commence ses exercices de rééducation. — ça va beaucoup mieux ! dit Mohamed — Je vais pouvoir rentrer et reprendre le travail. — Tu crois ? Tu as besoin encore de quelques jours de repos ! Elle sourit. — L'entreprise continuera-t-elle à me payer mon congé de maladie ? — Bien sûr, dit Mohamed, c'est un congé de maladie. Il a brusquement une idée. — Et si tu prenais réellement quelques jours de vacances ? Elle le regarde, surprise. — Tu partirais quelque part... A la montagne, par exemple. J'ai un ami qui possède une agence touristique, il te réservera une chambre... — Je ne sais pas, dit-elle, embarrassée Il hésite, puis ajoute. — Je t'accompagnerai, si tu veux... Moi aussi, j'ai besoin de décompresser ! Qu'est-ce que tu en dis ? Elle ne sait que dire ! Mohamed insiste. — Tu te reposerais, vraiment ! — Laisse-moi le temps de réfléchir... Il faudrait surtout que je convainque mes parents de me laisser partir ! — Tu pourrais présenter cela comme une prescription médicale : nécessité absolue de se reposer quelques jours, dans un cadre agréable ! — Je verrai... Il comprend qu'elle a besoin de réfléchir à sa proposition. Elle est certainement gênée par le fait qu'il veuille l'accompagner. Il change de sujet. — Et ton oncle, ton cousin ? — Je crois que mon père a expliqué à mon oncle que je ne peux pas épouser mon cousin... — Et comment ton oncle a-t-il réagi ? — Je crois qu'il a compris ! — Il ne parle pas d'enlever sa fille à ton frère ? — Non... Du moins pas pour le moment. — Et ton cousin ? — Il a formulé le souhait de venir me voir pour demander des excuses, mais j'ai refusé. Je crois que lui aussi a compris ! — C'est un forban, ce type... Si jamais, il remet la main sur toi, je lui casserai la gueule ! — Je n'aurai plus affaire à lui... — C'est tant mieux, finalement qu'il t'ait agressée, cela a permis de clarifier les choses. (à suivre...)