Des projets de travaux de qualification et d'aménagement urbain, inscrits à l'indicatif de la wilaya de Tizi Ouzou au titre des différents programmes avec une enveloppe globale de 33 milliards de dinars, tardent à voir le jour au niveau des différentes agglomérations urbaines. Ce constat a été fait avant-hier, lundi, sur la base de la présentation, en Conseil de l'exécutif de wilaya, de la situation des projets d'amélioration urbaine, par le directeur de l'urbanisme, qui a imputé les causes de ce retard au «manque» d'entreprises de réalisation. Faisant la part des choses pour élucider cette situation de manque à gagner, en dépit de la consistance des crédits mobilisés pour redorer le blason des centres urbains, le wali a estimé que «l'infructuosité», des appels d'offres invoquée par les responsables du secteur s'explique plutôt par «l'inadéquation des méthodes de travail au volume des investissements consentis et aux enjeux y découlant». «Le saupoudrage des opérations et leur éparpillement sur plusieurs sites ne sont pas de nature à attirer les entreprises», a-t-il souligné, en exigeant des aménageurs des cités urbaines, compte tenu des disponibilités financières, de bannir de leur approche du développement les petites opérations d'aménagement qui peuvent être prises en charge dans le cadre des Plans communaux de développement (PCD), sachant que les dotations sectorielles sont destinées au financement des grands projets. Pour «rectifier le tir à l'avenir», le chef de l'exécutif a préconisé de récupérer tous les reliquats des opérations d'aménagement non clôturées en vue de les réaffecter vers d'autres sites. Il a également mis l'accent sur le suivi et la coordination des travaux entre les différents intervenants, ainsi que sur la nécessité «impérieuse» de réaliser des études préalables au lancement de tout projet, à l'instar de ce qui a été fait pour l'aménagement de la nouvelle ville de Tizi Ouzou, dont l'engagement des travaux est programmée pour cette année avec une enveloppe de 500 millions de dinars.