Les augmentations des salaires concernent aussi le secteur privé. Les conventions de branches le stipulent. C'est à l'administration de veiller à leur application. Le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP) a déclaré ce matin sur les ondes de la chaîne III que «l'augmentation des salaires concerne 500 000 employés du secteur privé». Un chiffre basé sur les statistiques fournies par la Cnas. Dans ce cadre-là, il précise que ces augmentations prennent effet à la suite de la signature, en décembre dernier, des conventions de branches et des conventions collectives avec l'ensemble des entreprises. Sur ce point, le président de la CAP a indiqué que «l'exécution des conventions de branches est une décision de l'Etat et son application relève de l'administration concernée». Dans le même chapitre, Boualem M'rakech a révélé que «la CAP a proposé, dans le cadre d'une étude, de définir, l'ensemble des catégories professionnelles et à mettre chacun dans la classification de son emploi en lui donnant un salaire conséquent». En outre, le président de la CAP se dit favorable à «un pouvoir d'achat conséquent qui soit lié à la productivité de l'entreprise». En défendant le secteur privé, le responsable de la CAP se dit ouvert, «avec son partenaire social, à l'examen de la situation économique qui doit tenir compte de l'inflation et du coût de la vie». S'agissant du pacte économique et social, le représentant de la CAP a évoqué «les mécanismes de mise en place qui vont se concrétiser notamment à travers une commission chargée de suivre l'évolution de ces mesures». En somme, le pacte économique et social «est un acquis favorable qui place l'Algérie dans un rang de respect et de vision économique comparable à celles des pays développés». Selon lui, cela doit passer par «une stratégie industrielle qui rapportera beaucoup à l'Algérie». Et d'ajouter que «le potentiel industriel doit contribuer à une croissance économique durable».