Dans sa revue annuelle de l'économie nationale publiée, hier, mercredi, le FMI a noté «quelques progrès» dans les réformes structurelles et s'est réjoui de la récente conclusion du pacte national économique et social. Il a recommandé de revoir à la hausse les prix des produits dérivés du pétrole, entre autres. L'économie algérienne offre actuellement de «bonnes conditions» pour engager des réformes visant à réduire le chômage et assurer la stabilité macroéconomique. Tel le constat établi par le Fonds monétaire international (FMI) dans sa revue annuelle de l'économie nationale publiée, hier, mercredi. «La stabilité politique accrue et la situation financière favorable offrent une occasion inappréciable d'augmenter la croissance et de réduire encore davantage le chômage tout en préservant la stabilité macroéconomique», a relevé l'institution de Bretton Woods dans son rapport, tout en notant «quelques progrès» dans les réformes structurelles avec le lancement du processus de privatisation d'une banque publique, le Crédit populaire algérien (CPA) en l'occurrence, et la modernisation du système des paiements ainsi que la réduction de 30 à 25% de l'impôt sur les entreprises. Le FMI s'est également réjoui de la récente conclusion du pacte national économique et social «qui soutient le principe de lier la croissance réelle des salaires à celle de la productivité et aux performances économiques du secteur non pétrolier». De même, il a fait remarquer que les dépenses publiques ont augmenté, alors que la dette extérieure a diminué à la faveur de l'augmentation des prix du pétrole sur les marchés mondiaux. Et de préciser : «Exprimée en pourcentage du PIB, la dette extérieure est passée de 17% en 2005 à 4,5% en 2006.» Toujours est-il que la croissance réelle, c'est-à-dire hors inflation, a ralenti, l'année dernière, en raison d'un «ralentissement de la production d'hydrocarbures pour des raisons techniques», selon le FMI. Pour ce qui est de l'inflation, elle «est restée basse jusqu'à la seconde moitié de l'année avant de rebondir, reflétant une hausse des prix de l'alimentation». Au chapitre des recommandations, l'institution monétaire internationale a appelé les autorités de notre pays à moderniser le secteur des douanes, à poursuivre la réforme du système fiscal et, surtout, à «répercuter au niveau national l'augmentation des prix du pétrole sur les marchés mondiaux», autrement dit, à revoir à la hausse les prix des produits dérivés du pétrole tels l'essence et le gas-oil…