Sous le thème «L'Afrique et l'équilibre du monde», le sommet France-Afrique a débuté ses travaux, aujourd'hui, jeudi, à Cannes en France, et se poursuivra jusqu'à demain vendredi. Invité de l'émission «Questions internationales» de la Chaîne II, hier, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, a précisé que «ce sommet est un moyen de consolider les relations entre les pays du Nord et de l'Afrique et ne fera que faciliter les partenariats entre ces derniers et la France». Donc, autour du développement de l'Afrique, trois volets de débats seront abordés, le premier étant la matière première, En effet, il ne suffit plus d'exporter la matière première, il est impératif aussi de l'exploiter et ce, pour accéder au développement, l'Afrique doit se diriger vers l'industrialisation de son économie.Le deuxième chapitre qui sera abordé, sera consacré aux relations commerciales internationales. Car, il est vrai qu'il n'y a pas réellement d'équité dans les échanges. Ajoutons à cela le fait que certains pays ne répondent pas encore aux normes internationales. D'ailleurs, il y en a même qui ne font même pas partie de l'OMC. Le troisième volet concernera l'image de l'Afrique dans le monde. En fait, il faut véhiculer une image positive d'une l'Afrique où le développement est à la hausse et qui est arrivé à un taux de 5,5 % dans 25 pays, «Ceci est très encourageant pour l'Afrique», affirme M, Messahel, qui ajoute : «Le développement touche tous les secteurs de la vie que ce soit la formation, la promotion de la démocratie, l'éducation, l'agriculture, la lutte contre la pauvreté, les guerres, les maladies, les virus, ...» Dans la même perspective, le sommet traitera aussi des relations conflictuelles au Darfour et en Guinée et tentera de proposer des solutions pour y mettre un terme.Ce qui est à souligner d'un autre côté c'est que l'Afrique est un continent qui intéresse et qui attire beaucoup d'investisseurs étrangers et c'est ce vers quoi tend l'Afrique. Pour rappel, l'Afrique sera représentée par 48 chefs d'Etat sur 53 dont le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui n'a cessé d'insister sur le fait que l'Afrique doit avoir sa place sur la scène internationale.