Une exposition collective regroupant une vingtaine d'œuvres de différentes techniques se tient jusqu'au début du mois de mars prochain à la galerie Thevest de Kouba. Lors de cette exposition, Noureddine Chegrane a présenté six acryliques sur papier, de petit format, dans une palette très colorée, autour de la thématique de la femme, du signe et des symboles. «J'ai pris comme motif le signe que j'ai retravaillé», a expliqué Chegrane. Ahmed Benyoucef Stambouli, quant à lui, a opté pour le grand format, «dimension permettant de développer dans la même œuvre plusieurs thématiques», pour mettre en valeur le patrimoine «arabo-africain-berbère». «J'ai essayé, à travers mon travail, de développer la poterie et la tapisserie pour en faire un art majeur», a indiqué l'artiste qui a aussi utilisé des techniques mixtes (acrylique, peinture à l"huile et goudron) pour donner une certaine texture au tableau. Talbi Akacha a, pour sa part, exposé une série de tableaux de styles figuratif et semi-figuratif mettant en valeur la beauté des paysages algériens, notamment champêtres et marins. Conçues avec beaucoup de précisions et empreintes de musicalité et de poésie, les peintures de Talbi Akacha s'inspirent du patrimoine national comme en témoignent celles intitulées Le Sud et D'après motif Sidi Abdellah. Le patrimoine a été aussi au centre de l'œuvre de Takouecht, un jeune artiste autodidacte qui a exposé des tableaux de style figuratif dans lesquels il «décrit» les us et coutumes ainsi que les plats locaux, tels que «el berboucha». Zermane, lui, a choisi la calligraphie arabe qu'il a «stylisée» pour écrire des proverbes et dictons du terroir, rehaussés de couleurs pastel.