Initiative n Une complémentarité entre les pays arabes dans le domaine du social est envisagée. L'action sociale arabe pourrait être rehaussée à un niveau supérieur par des coordinations bilatérales et un travail commun entre les pays arabes. C'est par cette recommandation que Djamel Ould Abbès a clos la rencontre des représentants arabes venus constater de visu l'expérience algérienne dans le domaine du social. M. Ould Abbés a estimé qu'«un seuil minimum d'entente a été trouvé» pour entamer en commun l'action sociale arabe. S'exprimant sur l'expérience algérienne, il dira que celle-ci fut acquise à la suite de la crise qu'a connue l'Algérie durant une décennie. «Nous avons subi une crise multiforme politique, financière sécuritaire, sociale et religieuse, c'est à travers la prise en charge des couches touchées, femmes violées, enfants sans famille, chômeurs etc, que cette expérience a vu le jour, dira-t-il en substance», mettant an avant le travail qui se fait au niveau des associations et de la société civile. Pour lui, «une stabilité politique ne peut être acquise sans une stabilité sociale durable». Les représentant des pays arabes n'ont pas manqué de souligner l'importance de l'expérience algérienne. Ils ont unanimement affirmé que c'est un modèle pour d'autres pays arabes. Relevant au passage l'exemple des cellules de proximité, Diar Rahma, les représentants arabes n'ont pas manqué de souligner la nécessité d'appliquer ces expériences dans d'autres pays arabes. C'est dans cette logique qu'ont abondé les représentants de la Syrie, la la Tunisie, de la Jordanie, etc. Lors de cette rencontre, plusieurs propositions ont été émises dont notamment, la création d'un prix de la meilleure activité des handicapés dans le monde arabe, la prise de mesures par la Ligue arabe en vue de coordonner les activités sociales et l'élaboration d'études approfondies pouvant créer une complémentarité entre les expériences arabes.