Alors que la campagne pour les législatives a démarré aujourd'hui, une question taraude les électeurs et des partis politiques : les élections seront-elles propres et honnêtes ? Le représentant de la Cnisel énumère les mesures prises pour annihiler toute tentative de fraude. Dans son intervention, ce matin, sur les ondes de la Chaîne III, Saïd Bouchaïr n'a pas résolument exclu l'éventualité que le scrutin soit entaché de fraude. Pour lui, la régularité des élections reste tributaire de l'aptitude de toutes les parties concernées à assumer leurs responsabilités. «Je pense qu'il n'y aura pas de fraude dans le cas ou chacun prendrait ses responsabilités». Et «c'est pour ça qu'on a demandé a ce que les surveillants fassent une surveillance effective et que les encadreurs représentant l'administration doivent être neutres et qu'ils restent toujours représentants de l'Etat et non pas d'un parti, d'un pouvoir ou d'une personne. C'est ce que nous demandons. Ce n'est pas facile mais nous essayons de progresser petit à petit à chaque fois qu'il y a des élections», argumente-t-il. Dans ce sens, il rappelle que les partis politiques qui «ne contestent plus la loi électorale modifiée en 2004» sont appelés à prendre leurs dispositions pour «désigner des représentants dans chaque bureau de vote». Les surveillants ainsi désignés doivent, par ailleurs, être instruits de «rester dans les bureaux de l'ouverture du scrutin jusqu'à la remise d'une photocopie du PV de dépouillement». Concernant justement la désignation des représentants des partis, l'orateur a rappelé que la loi électorale ne permet la présence dans les bureaux de vote que de 5 surveillants. Aussi, a-t-il invité les formations en lice à conclure des accords dans ce sens au plus tard une semaine avant le scrutin, faute de quoi, prévient-il, «il sera procédé à un tirage au sort», conformément aux dispositions de la même loi. C'est d'ailleurs le même procédé qui a été utilisé pour répartir des tranches horaires des interventions des candidats à la radio et à la télévision. Bouchaïr se félicite d'avoir «réalisé un travail colossal qu'aucune partie n'a contesté» puisque la commission «a réparti équitablement» le temps d'intervention en unités de 5 minutes entre les partis qui «sont là pour présenter leurs programmes comme il se doit sans qu'ils soient censurés ou contrôlés par n'importe quelle institution». Sauf, concède-t-il, en cas de dérapages. «Nous avons un membre de la commission au niveau des médias publics pour surveiller, et non pas censurer. S'il n'y a pas de provocation directe envers un symbole de l'Etat ou les institutions il n'intervient pas. Mais dans le cas où il y a insulte, l'intervenant est appelé à reformuler sa phrase pour éviter la calomnie». Non-parution d'InfoSoir le 24 avril La réponse de la SIA l Suite aux accusations formulées à l'encontre de la SIA sur la première page de votre édition du mercredi 25 à jeudi 26 avril 2007, nous vous prions d'insérer les clarifications suivantes : la SIA est une entreprise commerciale, elle entretient des rapports professionnels avec tous ses clients qu'elle traite sur le même pied d'égalité. Elle apprécie fortement la confiance placée en elle. Et sur cette base s'interdit de tomber dans le favoritisme ou le parti pris. A l'instar de toutes les entreprises actives dans le monde, il arrive qu'elle enregistre des pannes au niveau de ses machines. En effet, le soir du mardi 24 avril 2007, elle a dû faire face à un problème technique qui a retardé la rotative ; problème que nous nous sommes attelés à régler en mobilisant des techniciens spécialistes en la matière. Quand enfin la panne fut réglée, nous étions soulagés à la place de nos clients parce que nous considérons que notre mission est une, et complémentaire. Mais à ce moment-là, vous avez décidé de ne pas imprimer votre édition du jour pour des raisons qui sont les vôtres et que nous respectons. Vous devez reconnaître qu'il nous est arrivé de comprendre les retards que vous faites quelquefois sans crier sur tous les toits. Par contre, nous refusons les accusations que vous avez formulées dans votre colonne à l'encontre de la SIA, car elles sont dénuées de tout fondement ; pour la simple raison que la SIA, entreprise à caractère commercial, observe et observera toujours les règles de commercialité qui ne font aucune différence entre ses clients qu'elle respecte et s'active à satisfaire. l Je voudrais ne pas déceler de la mauvaise foi de votre part lorsque vous dites : «… mais à ce moment-là, vous avez décidé de ne pas imprimer votre édition du jour…» Il était quelle heure «à ce moment-là», M. le Directeur de la SIA ? Il était 18 heures passées et le tirage de la revue spéciale élections pour la wilaya de Boumerdès – tirage qui a occasionné beaucoup de problèmes techniques du fait que la revue était toute en couleur – que vous avez fait passer avant InfoSoir n'était pas encore terminé ! Quel journal du soir accepterait-il d'être tiré «à ce moment-là» ! ?