Résumé de la 37e partie n Samia rage à la fête organisée en l'honneur de Ouarda et de son fils. La mère de Ouarda la provoque. Les jours passent. Le nouveau-né — on l'a prénommé Djamel — naguère tout petit et malingre, commence à prendre chair et à grandir. La mère de Ouarda, Fatima, qui rend souvent visite à sa fille, l'adule. — il porte bien son nom, dit-elle, Djamel, le Beau ! La petite Lamia la regarde, elle est jalouse de son petit frère et n'aime pas quand on s'occupe de lui. — Maman, chuchote Ouarda, Lamia te regarde! — Et alors, dit la vieille, j'ai bien le droit d'aimer mon petit-fils ? — la petite est jalouse ! — Eh bien elle peut l'être tout son saoul ! Ce petit, je ne peux m'empêcher de l'aimer ! Elle regarde sa fille. — Celui-là, on sent vraiment qu'il est de ton sang... Et de celui de ton mari ! Ouarda feint de se fâcher. — Maman, que veux-tu dire ? — Je veux dire que ce petit vous ressemble, à toi et à ton mari... — Lamia aussi nous ressemble ! — Pas du tout, elle n'a rien hérité de vous ! Elle regarde la petite. — si tu n'avais pas accouché à la maison, j'aurais dit qu'on t'a changé ton bébé ! Mais alors là, elle n'a aucune ressemblance avec slimane et toi ! Regarde-la ! — Maman... — Mais regarde-le ! Ouarda la regarde. — elle est brune et charmante ! — Je ne dis pas qu'elle ne soit pas charmante, mais elle ne vous ressemble pas du tout à Slimane et à toi ! Comme Samia arrive, Fatima la prend à témoin. — Samia va nous donner son avis. Samia, qui n'aime pas Fatima, se renfrogne. — De quoi s'agit-il ? Elle lui expose le problème et conclut par cette phrase. — On dirait que cette petite n'est pas leur fille. Samia, qui sait ce qu'elle a fait, pâlit. — non, dit-elle. — Quoi non ? demande Fatima. — elle leur ressemble, dit-elle. — Quoi ! tu trouves que la petite ressemble à ses parents... tu n'as pas le bon œil. Et elle finit par ce jugement. — Cette petite ne ressemble pas du tout à ses parents... Par contre, le petit, c'est leur portrait tout craché ! (à suivre...)