Les débats et discussions d'après-match foisonnent à Sétif et ailleurs, notamment sur la titularisation de Hadj-Aïssa qui, finalement, s'est avérée un véritable flop, tellement le joueur était loin de son niveau qu'on lui connaît, manquant de rythme et d'inspiration. Du coup, l'équipe sétifienne s'en est trouvée diminuée et le manque de compétition de Hadj Aïssa n'a pu prendre le dessus sur l'enjeu et l'enthousiasme qu'avait le joueur de se retremper de nouveau dans l'ambiance de la Ligue des champions des clubs arabe. Il faut dire qu'après quarante jours (depuis le 19 mars dernier) et six matchs manqués (quatre en Ligue des champions et deux en championnat), le meneur de jeu de l'Entente ne pouvait pas être au top à 100%, d'autant que sa titularisation annoncée a déclenché un plan anti-Hadj Aïssa côté jordanien. Même si Saâdane n'a pas voulu trop s'attarder sur ce choix, beaucoup se sont dit que le coach sétifien aurait dû laisser le «Baggio arabe» sur le banc et l'incorporer à une demi-heure de la fin pour lui permettre de s'exprimer pleinement et de lui éviter d'être pris en charge d'entrée. Certains évoquèrent la lourde responsabilité qu'avait sur le dos Hadj Aïssa en l'absence de Bourahli et tous les yeux de recruteurs qui étaient braqués sur lui. Toujours est-il qu'en absence de ces deux fers de lance, l'Entente a perdu ses repères, même si le reste de l'équipe a rempli sa mission, sauf sur l'action du but égalisateur des Jordaniens.