Résumé de la 12e partie n Ouarda accable Samia, en lui rappelant, que c'est le petit Mohamed, et non ses fils, qui ont sauvé sa fille. Assia tend l'oreille. Il lui a semblé qu'on a frappé à la porte. Mais si doucement que les coups sont presque imperceptibles. Elle se lève et va regarder. «Qui va là ?» Elle ouvre la porte- fenêtre et tombe sur la petite Soraya, la fille de Samia et Omar. Comme elle n'aime pas ces derniers, elle s'adresse avec une certaine hostilité à la fillette : – Que veux-tu ? Soraya ne se laisse pas intimider par le ton. – Je suis venu prendre des nouvelles de Mohamed. – C'est ta mère qui t'envoie ? – Non, dit la fillette, maman ne sait pas que je viens chez vous... Assia se radoucit. – Il va mieux, grâce à Dieu. – Alors, s'il te plaît passe lui le bonjour, dis-lui que je souhaite qu'il se rétablisse vite et qu'il revienne à l'école ! Assia est émue. – Entre, si tu veux le voir... – Je veux bien, mais j'ai peur que maman l'apprenne... – Elle ne le saura pas, ta visite fera plaisir à Mohamed. La fillette rentre. Mohamed est surpris de la voir. – Soraya, toi ! – Je suis venue prendre de tes nouvelles... J'ai été peinée d'apprendre ce qui t'est arrivé... J'aurais aimé aller te voir à l'hôpital, malheureusement, je ne pouvais pas ! Mais j'ai beaucoup pensé à toi ! – Je sais, dit-il Elle lui prend la main. – Comme tu es pâle ! – Je vais mieux maintenant. Elle garde un moment le silence, puis dit : – Mes frères sont des lâches ! – Ne les juge pas si vite, Soraya. – Si, si, ils auraient dû intervenir, puis t'aider quand les voyous t'ont attaqué... – Ils avaient peur ! – Toi, tu n'as pas eu peur (elle a les larmes aux yeux). Tu es un héros, je t'admire beaucoup ! Mohamed la regarde avec tendresse. – Moi aussi, je t'admire... Tu es si jolie ! Elle sourit. – C'est vrai ce que tu dis? – Oui... Je voulais te le dire depuis longtemps... Mais c'est maintenant seulement que j'en ai l'occasion. Les deux enfants se regardent en silence. En ce moment-là, Assia entre, avec des limonades. Le charme est comme rompu. (à suivre...)