Volume n La couverture sera totalement assurée puisque tous les barrages alimentant la capitale couvriront tous les besoins. C'est Abdelmalek Sellal, ministre des ressources en eau qui l'a annoncé ce matin à la chaîne III en rassurant que «le barrage de Keddara couvrira les 80% des besoins avec l'apport du barrage de Beni Haroune et l'ouverture de la deuxième branche du barrage de Taksebt». Finalement, le plan fixé pour l'été jusqu'au ramadan par le ministère permettra d'assurer la disponibilité en eau potable. «Il y aura une amélioration constante de l'alimentation en eau potable puisque tous les grands projets entreront en fonction dès cet été», ajoute le ministre. En effet, les besoins de la capitale, estimés en moyenne chaque été à 700 000 m3 par jour, seront un peu plus améliorés pour sécuriser entièrement les réseaux de distribution. Cela ne s'arrête pas uniquement à Alger, puisque le plan prévisionnel concerne également les grandes villes telles que Annaba, Skikda et Oran. Pour cela «le gros paquet sera mis dans les stations de dessalement de l'eau de mer dont quelques-unes seront opérationnelles. Abdelmalek Sellal annonce dans ce cadre que «le gros des projets sera concentré à l'Ouest qui permettra de sécuriser définitivement cette région dès 2010». Le ministre, qui a rappelé la mise en service de la station d'Arzew en 2005, a souligné l'importance «des usines de dessalement de Honaine (Tlemcen), de Chett Hillal (Aïn Témouchent) et celle de Mostaganem qui seront toutes opérationnelles en 2009». Leurs capacités en moyenne est de desservir 200 000 m3/j. Mais visiblement le plus grand projet d'Afrique et de toute la méditerranée, selon M. Sellal, est celui de la station de dessalement d'Oran dont la capacité avoisine les 500 000 m3/j. Un projet énorme qui, avec celui de Mostaganem et de Tlemcen (400 000 m3/j), sont les garants de la stabilité en alimentation en eau potable de toute la région de l'ouest. Même constat pour l'est du pays qui sera doté, selon le ministre, de stations de dessalement notamment à Annaba et Skikda. Pour assurer la pérennité de ces projets, le ministre a rappelé la bonne «coopération avec les investisseurs étrangers» tout en saluant les efforts des entreprises nationales. Côté prix, le ministre a signalé qu'il a été fixé à 48 DA le mètre cube mais «l'Etat n'envisage aucunement la hausse des prix pour la consommation».