L'Energie, la pétrochimie, l'industrie automobile, l'agronomie et la métallurgie sont les principaux secteurs économiques dans lesquels le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a fait part, hier, de la disponibilité de son pays «à faire bénéficier l'Algérie de son «expérience économique» pour l'aider dans le développement de son économie. L'Iran est prêt à «annihiler tous les obstacles» entravant le développement et la promotion des relations de coopération économique et commerciale avec l'Algérie, a souligné M. Ahmadinejad à l'ouverture d'une rencontre entre les hommes d'affaires algériens et iraniens, organisée à l'occasion de la visite qu'il effectue en Algérie, mettant l'accent sur la nécessité d'intensifier les expositions commerciales communes et l'échange de missions commerciales entre les deux pays. Les travaux de cette rencontre se sont déroulés en présence de plusieurs ministres et responsables algériens et iraniens dont le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, le président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) Brahim Bendjaber du côté algérien et du vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires économiques Cheikh al-Attar du côté iranien. Evoquant la situation économique actuelle qui prévaut sur la scène internationale marquée par la domination des grandes forces économiques sur les ressources énergétiques ainsi que la répartition inéquitable des richesses, le président iranien a estimé que cette situation a des retombées négatives sur les intérêts économiques des pays en voie de développement. Pour faire face à cette situation, le président iranien a souligné la nécessité d'une coopération efficace en vue d'une complémentarité économique entre ces pays notamment les pays musulmans. Il a estimé dans ce sens, que les opérateurs économiques constituent le premier jalon de l'édification de ce bloc. S'agissant du partenariat entre l'Algérie et l'Iran, M. Ahmadinejad a souligné que les deux pays pourraient constituer «un modèle positif» de la coopération au niveau régional, et ce, au vu, a-t-il dit, des avantages socio-économiques et historiques qu'ils représentent.