Résumé de la 46e partie n Omar explique à son cousin, qui pense encore qu'il veut lui prendre Souad, qu'il ne s'intéresse plus aux filles. Ce matin, il s'est réveillé de bonne humeur. Il ne pense plus ni à Souad ni à Nawal et il a décidé de passer les jours de vacances qui lui restent à s'amuser. Il a pris goût à la plage et il ne veut plus sortir de l'eau ! Il va à la cuisine, pour le petit déjeuner, comme il n'y trouve personne, il en ressort. C'est alors que Nadia entre. — bonjour, lui dit-il. Comme elle lui fait toujours la tête, elle ne répond pas. Mais aujourd'hui, il est de bonne humeur, il veut se réconcilier avec elle. — J'ai dit bonjour, répète-t-il. — et j'ai le droit de ne pas te répondre. Comme elle fait mine de s'en aller, il la saisit par le bras. — Lâche-moi, proteste-t-elle. — pas tant que tu ne m'auras pas répondu ! — bonjour, dit-elle de mauvaise grâce. Mais il ne lâche pas sa main. Brusquement, il a l'impression de brûler au contact de cette peau blanche, légèrement dorée par le soleil et la mer. Et la jeune fille, qui un instant encore lui demandait d'enlever sa main, ne fait pas le geste de se détacher. Il desserre légèrement l'étreinte mais pour caresser la main. — Nadia... Un picotement lui parcourt l'échine, comme si une colonne de fourmis l'avait pris d'assaut. Une sensation qu'il a également ressentie avec Souad, la prof de musique, mais ici, elle est beaucoup plus forte, plus enivrante aussi. — Nadia, répète-t-il... La jeune fille semble également troublée... — Ne m'en veux pas, supplie-t-il. — je ne t'en veux pas ! dit-elle. Il tremble de tout son corps. — C'est vrai ? je... je pourrai... Il n'achève pas sa phrase mais elle répond, sans savoir ce qu'elle dit : — Oui... Il s'approche d'elle, effrayé par ce qu'il va faire, mais à ce moment-là, un bruit de pas se fait entendre. Il retire vivement sa main. La tante Zahra entre. — Vous êtes déjà là, vous deux ? — Oui, dit Nadia, troublée. — Je monte chercher Rafik ? dit Omar. — bien sûr... ton oncle descend, nous prendrons le petit déjeuner ensemble... ensuite, je vous accompagne à la plage, si vous voulez ! — nous le voulons, dit Nadia. (à suivre...)